Saïd Merabti explique qu'en 1985 une autre tendance du PS a voulu créer un autre mouvement. Il a été invité au cabinet Louis Mermaz sous l'initiative de Georges Morin auprès d'autres personnalités pour créer un mouvement de droits civiques incluant les fils de harkis et les fils d'immigrés. L'objectif était de pousser les jeunes à s'inscrire sur les listes électorales. Il précise qu'il participait à ces réunions à titre personnel et non en tant que représentant de Radio Gazelle. Il s'investit et des actions commencent à être mises en place, notamment pour contrecarrer celles de SOS Racisme. Il était administrateur de France Plus. Il évoque le fait qu'Arezki, en intégrant des gens de son entourage, commence à prendre de plus en plus de poids au sein de la structure. Saïd met en place le "Charter des droits civiques" en 1987 qui avait pour but précis de pousser les jeunes à s'inscrire sur les listes électorales. . Il accueille ainsi des militants à Marseille et leur fait visiter les quartiers pour rencontrer les jeunes. Il évoque les difficultés financières auxquelles il doit faire face pour organiser cette visite. Il explique ses désaccords avec Arezski et son éloignement de la structure. Il évoque rapidement ses fonctions de conseiller municipal à Vitrolles, puis d'adjoint au maire, ce qui lui a permis de participer à de nombreuses réunions sur la question harki. Ces fonctions lui permettent de tisser des liens avec des élus d'origine maghrébine. Il participe à la création de l'ANEOM. Il organise des colloques sur les questions du racisme et de l'intégration à l'Assemblée Nationale. Il évoque la question de la limite de pouvoir des élus politiques. Il évoque également rapidement ses actions menés dans les pays arabes pour venir discuter et expliquer la position de la France face aux conflits actuels dans les pays arabes. (Interruption caméra)