1-3. Pierre Charrier, prieur de Mazerat, cède à Jacques Cathoard, avocat en parlement et lieutenant-principal de Paulhaguet, un pré sis audit lieu, terroir de Rostaing, d'une contenance de 15 charretées, et reçoit en échange une somme de 300 livres et un autre pré avec chenevier sis à Mazerat-Aurouze. Cette somme de 300 livres est destinée à payer en partie l'acquisition d'une grange et d'un pré sis à Mazerat et dont le coût s'élève au prix total de 420 livres (18 mai 1620). – 4. Prise de possession par Pierre Charrier, prieur de Mazerat, d'un champ sis au terroir de La Coste acquis la veille d'Annet Bon, bourgeois de Paulhaguet (19 mai 1620). – 5. Accord entre Pierre Charrier, prieur de Mazerat, et Jean Brustel, dudit lieu, pour la plantation de limites entre un champ appartenant audit Brustel, et des bâtiments, un jardin et une vigne appartenant au prieuré (9 décembre 1620). – 6-7. Transaction entre Pierre Charrier, prieur de Mazerat, et Pierre de Flaghac, chevalier de l'ordre, capitaine de 50 hommes d'armes, baron d'Aubusson, Aurouze, etc., par laquelle ce dernier cède au prieur un pré sis à Paulhaguet, moyennant abandon par le prieur de la dîme d'une vigne nouvellement plantée (21 mars 1620). – 8. Autorisation donnée par Mr. d'Allègre, sgr. du mandement d'Aubusson, à Pierre Charrier, prieur de Mazerat, « de faire bastir et pozer des murtrières et guabions en façon de cul de lampes aux quatre coings et portes de sa maison prioralle, pour l'embellissement et seureté d'icelle » (20 octobre 1625). – 9. Assignation à huitaine lancée par le vicaire-général de l'évêque de St-Flour, sur la requête de Vidal Rossignol, curé de Mazerat-Aurouze, contre Jean Guillot, prêtre, qui exerçait les fonctions curiales dans la paroisse de La Brequeille sans permission préalable (21 mai 1627). – 10-16. Arrêt du parlement de Paris accordant à Pierre Charrier, prieur de Mazerat, le privilège de percevoir la dîme sur des terres de la paroisse de Mazerat-Aurouze, à l'encontre de François de St-Giron, sgr. du Boucherand (1630-1633). – 17-18. Sentence de Pierre Boisson, official de St-Flour, ordonnant à Vidal Rossignol, curé de Mazerat-Aurouze, d'ensevelir les membres de la famille Pegon dans le tombeau qu'ils possédaient au cimetière de La Brequeille, sous réserve de ses droits curiaux (31 juillet 1631). – 19-20. Délibération des habitants de Mazerat-Aurouze, fixant par modération à 10 sous annuels le montant de la taille de Jean Passion, métayer du prieur dudit lieu (avril 1634). – 21. Sommation de Pierre Charrier, chambrier-mage et prieur, à Jean Brustel, de Mazerat-Aurouze, de clore certain passage attenant à la maison du prieur et de démolir un four illégalement construit dans le mur d'une grange appartenant audit prieur (21 août 1635). – 22. Sentence de Just-Henri de Tournon, sénéchal d'Auvergne, condamnant Jean Péghaire à payer la dîme d'un champ sis à Mazerat-Aurouze au prieur dudit lieu (17 septembre 1635). – 23. Engagement de Blaise Cornaire, d'Anglard, paroisse de Mazerat-Aurouze, de payer au prieur la dîme de tous ses biens sis audit lieu (11 novembre 1635). – 24. Transaction par laquelle Vidal Besson, de Chevalet, paroisse de Mazerat-Aurouze, s'engage à payer à Pierre Charrier, prieur de Mazerat, la dîme pour tous les biens qu'il possédait dans ladite paroisse (14 novembre 1635). – 25. Requête des habitants de Mazerat-Aurouze à Pierre Charrier, prieur dudit lieu, à l'effet d'être autorisés à prendre l'eau dans la fontaine qui se trouvait dans le bâtiment du prieuré, en attendant que celle du village placée « au hault coing du cimittière » ait été réparée (5 juin 1639). – 26. Défense de François Martin, curé chapelain de La Brequeille, contre Vidal Rossignol, curé de Mazérat-Aurouze, qui voulait s'opposer à ce que Martin célébrât des messes ou des processions les dimanches et fêtes (21 mai 1641). – 27. Les religieux de La Chaise-Dieu échangent avec Jean Brustel, de Mazérat-Aurouze, 2 anciennes granges sises audit lieu (12 mai 1646). – 28-38. Pour mettre fin à un procès pendant devant le bailli du mandement de Flaghac entre Jean Hugon, curé d'Aurouze, et Antoine Cornayre, notaire et sous-fermier de la dîme de la paroisse, d'une part, et les religieux de La Chaise-Dieu, de l'autre, au sujet des deniers prélevés par Cornayre sur des biens dépendant du prieuré de Mazérat-Aurouze, les parties conviennent de remettre leur différend à l'arbitrage de 2 avocats à la sénéchaussée d'Auvergne (9 mars 1649). Pièces annexes (1648-1649). – 39-47. Baux à ferme de la dîme de la paroisse d'Aurouze : en 1648, le fermage s'élève à 34 setiers de seigle, et en 1682 à 30 setiers de seigle et 4 d'avoine (1648-1682). – 48-51. Sommations à Jean Chazal, curé de Mazérat-Aurouze, d'avoir à faire enterrer le corps de Dominique Durif, parent de la fille Pégon, et celui de Pierre Cornayre dans le cimetière de La Brequeille où se trouvaient leurs tombeaux de famille et non dans celui de Mazérat (26 octobre 1653-19 janvier 1654). – 52. Vente par Clauda Mandaroux, femme de Guillaume Cornayre, d'Aubusson, paroisse de Mazérat, à Clément Gilbert, d'un champ sis à Aubusson et relevant de la directe du prieuré de Mazérat (5 janvier 1659). – 53-62. Assignations contre divers en paiement de la dîme due au prieur de Mazérat-Aurouze (1665-1682). – 63-64. Sentence du sénéchal d'Auvergne condamnant Vidal Thomas, du Monteil, paroisse de Mazérat-Aurouze, à payer au prieur la dîme d'un champ sis au Monteil (2 août 1668). 1667-1668. – 65. André Liabeuf, prieur de La Chaise-Dieu, autorise Guillaume Girard, marchand de La Brequeille, à faire inhumer son père Jean dans l'église du lieu conformément à ses dernières intentions (1er juillet 1669). – 66 71. Sentence du sénéchal d'Auvergne rendue le 19 décembre 1669, qui admet l'opposition au jugement par défaut prononcé contre Jean de Saint-Giron, prieur de Mazérat, au sujet de la dîme d'un champ sis au terroir de Varennes, paroisse de Mazérat-Aurouze, laquelle lui était contestée par Michelle de Guérin, prieure de Lavaudieu (1669). – 72-74. Sentence de la cour de justice de Flaghac condamnant divers habitants de la paroisse de Mazérat-Aurouze à payer aux religieux de La Chaise-Dieu « une gelline pour droictz de dixme de chacune ravière qu'[ils] feront tous les ans » (17 mars 1671). – 75. Vente par Jean de Saint-Giron, écuyer, sgr. du Boucherand, aux religieux de La Chaise-Dieu, d'un pré sis au Boucherand, paroisse de Mazérat-Aurouze, moyennant 360 livres (11 avril 1671). – 76-78. Moyennant cession d'une rente annuelle de 6 livres à eux due par Jean Hugon, curé de Mazérat-Aurouze, les religieux de La Chaise-Dieu acquièrent de Claude Besson, de Chevalet, paroisse de Mazérat-Aurouze, un pré sis à Aubusson, contenant environ 3 charretées de foin (18 décembre 1671). – 79-81.Sentence du sénéchal d'Auvergne rendue le 12 janvier 1675, autorisant les habitants de Mazérat, Aubusson et des Allières à faire pacager leur bétail sur diverses terres sises auxdits lieux (1673-1675). – 82. Procès-verbal notarié du refus opposé par Jean Chazal, curé de Mazérat-Aurouze, d'assister, suivant le désir de Pierre Couguet, procureur d'office du bailliage d'Azinières, aux obsèques au cimetière de La Brequeille de Maurice Couguet, chirurgien dudit lieu, son frère, sous prétexte que l'inhumation dans le cimetière était interdite (5 avril 1678).