Document d'archives : Cadix ; de Jacques Mirasol, consul de France à Cadix, à Jérôme Phélypeaux, comte de Pontchartrain, secrétaire d'Etat de la...

Titre :

Cadix ; de Jacques Mirasol, consul de France à Cadix, à Jérôme Phélypeaux, comte de Pontchartrain, secrétaire d'Etat de la Marine. – Fourniture de vivres à Cadix et à Malaga pour l'armée du Roi, organisée par don Juan Francisco Eminente, envoi, le 18 septembre, d'un exprès à Son Altesse Sérénissime à Malaga pour connaître ses intentions, attente de sa réponse et fabrication des biscuits en cours ; arrivée du chevalier Renau le 20 à Cadix, départ le lendemain pour rejoindre Villadarias et organisation du siège de Gibraltar ; « l'armée du Roi aura été la conservation de toute cette côte » ; selon Renau, le marquis d'Herbault est hors de danger mais le chevalier de Phélypeaux est mort (1) ; consultation par Renau de Fernán Núñez et Navarete afin de mettre « hors d'insulte » le sans couler de bâtiments dans le canal ; banqueroute de 1, 5 million d'écus pour l'une des deux caisses de Séville, appelée « », « ce sont eux qui seuls peuvent acheter pour l'hôtel des monnaies les lingots d'or et d'argent et entre les mains desquels des riches particuliers mettent leurs deniers », la (2) y ayant « cinq saumons d'argent », pas de pertes pour les Français, mais dommage pour la dépêche des galions, « attendu que la plupart des fonds de cette banque étaient destinés pour des achats de marchandises pour les y charger principalement ce qui s'y trouvaient appartenaient aux Indiens » ; départ de Combes pour Malaga le 18 septembre, Mirasol ne l'a pas vu étant « à la fête que M. le gouverneur faisait à la naissance de la reine d'Espagne » ; accuse réception de la lettre du ministre du 27 août, remboursement reçu pour le fret et frais des cinq cents équipages par Le Marié ; remise sans doute reçue par Fontanieu par la lettre de change du 31 août d'un montant de 18 338 l. t., pour les 24 947 réaux dûs par Le Gobien et Chappedeleine à Perdiguier ; arrivée le matin même de la dernière tartane dépêchée par l'Arménien qui est partie de Tanger à dix heures du matin, sans la lettre de l' Ali, mais une autre tartane doit partir dans huit jours sans doute avec le courrier « attendu qu'un Arménien qui est comme une espèce de commis de l' Ali devait s'y embarquer » ; selon ce même patron, Antoine Armieu, de Martigues, entente des Anglais avec l' Ali pour la fourniture, tous les quinze jours, de 200 moutons, 50 vaches, 200 poules et toutes sortes de fruits pour la garnison de Gibraltar ; début de cette fourniture la semaine passées, à bord de deux frégates de 40 et 20 canons ; promesse des Anglais pour aider l' Ali dans la conquête de Ceuta, sur le bruit répandu par eux de la défaite et du retour à Toulon de l'armée du Roi « toute délabrée » ; doutes de Mirasol sur l'effet de la lettre du prince de Darmstadt au gouverneur de Ceuta, lui promettant la levée du siège de Ceuta par l' Ali, en échange de la reconnaissance de l'Archiduc, attendu que les Maures n'ont « pas d'autre Dieu que l'intérêt » ; pas de lettres ni de Périllié se trouvant encore à Meknès, ni des pères de la Rédemption, « si nous reprenons Gibraltar, tout changera de face, les Barbaresques seront plus traitables » ; la plupart des matelots du vaisseau de Prasca sont malades, Mirasol les a aidés, hospitalisation et coût quotidien par personne hopitalisée estimés à 2 réaux de , deux morts, et les matelots sains ont été embarqués sur les bâtiments français présents à Cadix pour les faire passer en France, coût d'un réal de par jour et par matelot ; retour du dernier navire, patron Marcel, dépêché par Mirasol à Malaga avec des lettres de Mgr l'Amiral, la satisfaction de S. A. S. pour la conduite de Mirasol, et demande au ministre du remboursement de la dépense faite par Mirasol ; selon le même Marcel, espoir de voir l'armée du Roi prendre le convoi de Smyrne ; salutations. puntal Maestros de plate Compagnie d'asiento des nègres alcaïde alcaïde alcaïde alcaïde alcaïde plate plate

Contenu :

1. Il s'agit des suites de la bataille de Vélez-Málaga, le 24 août 1704, qui opposa l'armée navale du comte de Toulouse (93 bâtiments, 3522 canons et 24 275 hommes), contre l'escadre anglaise de Rooke (65 bâtiments, 3614 canons et 22 453 hommes) ; la bataille dura quatorze heures, il y eut 1585 morts (dont 163 officiers et « gens de mérite ») côté français, contre 2325 morts chez les Anglais, et 700 morts chez les Hollandais. La bataille fut indécise mais les Anglais conservèrent Gibraltar. Voir , p. 1457 ; voir AE/B/III/323, 4 août 1704, articles de la capitulation de Gibraltar. Dictionnaire d'histoire maritime
2. Sur la , voir AE/B/III/325, Représentation faite au roi d'Espagne en faveur de la et sur la demande pour introduire des nègres de Mines et du Cap Vert, par don José Augustin de los Ríos, conseiller de Sa Majesté Catholique et du Conseil des Indes, Madrid, 8 mars 1708 [ ]. Compagnie de l'asientoCompagnie de l'asientofiscalau sujet de la comparaison entre les mains d'œuvre indienne et noire

Cote :

Fol. 201-204v

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