Passage des troupes et logements ; sièges de la ville ; ordres, quittances, correspondances : 12.000 rations de pain, de vin et de viande sont délivrées par les communautés de la seigneurie et les villages voisins à l’armée de Lamboy se rendant au secours de la ville de Dole et qui s’est arrêtée à Gy les 5, 6, 7, et 8 août 1636, lettre signée de Watteville et Girardot de Nozeroy annonçant l’arrivée de cette armée, répartitions des fournitures sur les différentes communautés, comptes (1636-1660) ; Gy supporte encore en 1636 les frais de logements d’une compagnie de cavalerie du sieur de Chauvirey, de quelques soldats de Bressey et du régiment de « Verne » ; convention avec Ruek, quartier maître général de l’armée de Gallas afin d’éviter le logement de cette armée à Gy qui séjourne à Choye ; Gy doit lui fournir, vin, pain, épices et fromages pendant 21 jours (novembre-décembre 1636) ; de Gallas, laissé à Gy des canons de campagne ; passage du comte « d’Alberg », du marquis « Dollany », 1636 ; passage du baron de Furnemont, de Monsieur de Mercy, du colonel de « Mert » (1636, comptes de l’hôte public François Vauchet) ; logement du colonel de Mercy et de « Mere » avec le train de canons de l’armée impériale (février 1637) ; quittances de la rançon versée au duc de Saxe-Weymar, du 28 juin 1637 à septembre 1637 et lettre de libération des otages de la ville détenus à Montbéliard (Etienne Griolle, Humbert Pierre, et Blaise Jacquart) signée du comte de Medavy-Grancey le 23 septembre 1637 ; différend entre la ville et Jean-Baptiste Pierre au sujet des comptes de la rançon : dans une requête à la cour celui-ci expose comment il partit à Montbéliard pour faire délivrer les quatre otages (Pierre-Gabriel Jannot, quatrième otage semble avoir été délivré avant les autres) ; Jean-Baptiste Pierre laisse à Gy ses trois jeunes enfants dont deux moururent faute de soins, leur mère étant déjà décédée ; n’ayant pas la somme complète il dut se rendre à l’armée de Weymar, sur le chemin de Belfort, où il lui fallut séjourner 21 jours, injurié, maltraité, souffrant de la faim, néanmoins il obtint une diminution de 15.000 francs au moyen d’une somme de 1500 francs versée personnellement pour le duc de Weymar ; il paya donc 26.500 francs pour le « toutage » de la rançon, et 50 pistoles qu’il fut contraint de verser « sans écrit » au commissaire général des guerres (Chefnalesky ou Schaftalisky), et pour ces 50 pistoles il est en difficultés avec la ville, bien que malade depuis 4 mois, et n’ayant pu faire ni moissons, ni vendanges ; le juge de la cour de Dole, Claude Boyvin, tranche en faveur de Jean-Baptiste Pierre en 1651 ; vin fourni au marquis de Saint-Martin à Gray (1639) ; compte des fournitures faites par divers particuliers pendant le siège de Gy par les Français, en août 1640, impôt réparti sur les habitants pour le remboursement de ces frais ; les officiers présents à Gy pendant le siège furent : le capitaine lieutenant de la Tour, en garnison avec ses officiers et environ 25 soldats, le capitaine de Hery et Monsieur Marmier (1637) ; logement de la compagnie de cavalerie du sergent major de Velle (1641-1642) ; logement d’une compagnie d’infanterie de C. de Moustier-Cubry (1643) ; logement de la compagnie d’Esboz, intervention de l’archevêque Claude d’Achey auprès du gouvernement pour en décharger la ville, réponse autographe du baron de Scey-Bauffremont dans laquelle il expose que toutes les villes de la province ont un logement et que même Scey-sur-Saône lieu pauvre et misérable, qui a été pris et repris par les ennemis, a une forte garnison (1644) ; étape des compagnies des capitaines de la Tour, Caignon et de Cubry (celui-ci se rend à Gray pour se mettre au service de Monsieur de Savoyeux, en mai 1645 et de la compagnie d’Auxon (1645).

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