Document d'archives : Entretien dans le cadre de l’ANR-COLOSTRUM auprès d’une femme ayant accouché de son deuxième enfant dans la commune de Nice en

Titre :

Entretien dans le cadre de l’ANR-COLOSTRUM auprès d’une femme ayant accouché de son deuxième enfant dans la commune de Nice en France

Contenu :

L’entretien débute par une demande d’autorisation d’enregistrement de l’entretien auprès de l’informatrice qui accepte. L’enquêtrice pose ensuite des questions sur la découverte de la deuxième grossesse de l’informatrice, les conditions et le déroulement de celle-ci ainsi que l’accouchement qui s’est fait par voie naturelle. L’informatrice décrit le premier contact peau à peau avec son fils et la première tétée et précise que son enfant a bu le colostrum. C’est son deuxième enfant et la mère a également allaité sa fille aînée. Cependant, elle précise qu’elle tire son lait et qu’elle donne des biberons à base de son lait maternel à son fils car elle a des douleurs lors des tétées mais néanmoins cela n’a pas atténué sa volonté de donner son lait maternel à ses enfants. L’informatrice explique que son lait est bon pour la santé de ses enfants. L’enquêtrice pose des questions sur le colostrum, ce à quoi l’informatrice explique qu’elle ne le n'a ni goûté ni senti. Elle décrit le colostrum comme étant une substance bénéfique ayant un aspect gras et velouté, riche, et vitaminé, qui n’est pas encore du lait maternel vitaminé qui va nourrir le nourrisson les premiers jours après la naissance. Pour l’informatrice, c’est ce que la mère peut apporter de meilleur et qui prolonge le lien mère-enfant. L’informatrice confie son ressenti sur le fait d'être obligée d'utiliser le tire-lait et le biberon pour nourrir ses enfants avec son lait maternel et précise que cela lui provoque des plaies aux seins mais persiste dans son choix d’allaiter en expliquant que c’est quelque chose d’intime. Elle précise que son entourage ne lui a jamais parlé du colostrum. S’ensuit une discussion autour du comportement de l'enfant lors des premières tétées. L’enquêtrice demande à l’informatrice si elle connaît un équivalent au colostrum. L’informatrice répond qu’il n’y en a pas à sa connaissance. L’informatrice définit le colostrum comme ayant un caractère vital dans le sens où ce sont des bonnes choses que l’on donne au nourrisson. L’informatrice explique et décrit les différences entre les montées de lait maternel et la montée du colostrum. À la fin de l’enquête, l’enquêtrice demande à l’informatrice ce qu’elle pense des mères qui n'allaitent pas dans les premiers jours qui suivent la naissance. L’informatrice ne porte pas de jugement et précise qu’elle comprend le choix de chaque personne. L’informatrice précise à la fin de l'entretien qu’elle peut parler plus facilement de l’allaitement du colostrum car elle considère que le colostrum est quelque chose de très intime et qu’elle n’en parle pas ouvertement à ses proches.

Cote :

FR/ENTME/001

Inventaire d'archives :

Fonds ANR Colostrum

Description physique :

Importance matérielle :
Durée : 31 min

Où consulter le document :

Maison méditerranéenne des sciences de l'homme (MMSH) - Secteur Archives de la recherche

Maison méditerranéenne des sciences de l'homme (MMSH) - Secteur Archives de la recherche

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