Benoît VIII (1012 à 1024), adressée à Guillaume II, comte de Provence, et à Adélaïs, sa mère, veuve de Guillaume 1er, portant sentence d'excommunication et de malédiction contre les détenteurs des biens de l'abbaye de Saint-Gilles ; —Urbain II (1095), confirmant les donations faites à l'abbaye par le comte Raymond de Toulouse ; — Célestin III, (1196) à Raymond VI, comte de Toulouse, qui avait pillé ou détruit les églises : d'Espeiran (de Asperano), pour la restauration de laquelle l'abbé de Saint-Gilles avait dépensé plus de soixante mille sous ; de Sieure (de Sieura) ; de Saint-Geniès (Sancti-Genesii) et de Saint-Amant (Sancti Amantii) et fait construire un château sur les terres de l'abbaye ; — Innocent III (20 avril 1212), aux évêques de Nimes et d'Uzès, les chargeant d'examiner la plainte portée par l'abbé de Saint-Gilles contre les violences commises par le comte de Toulouse à Saint-Félix d'Espeiran (de Asperano) et à Saint-Amant ; — Clément IV (22 juin 1266) défendant d'aliéner aucun des biens du monastère ou de vendre aucun des objets de son trésor autrement que pour la rédemption des captifs ou les besoins urgents du monastère ; — Martin IV (12 janvier 1282) à Falcon, évêque de Spolète, pour le charger d'informer contre certaines personnes coupables de violences sur la personne d'un moine de l'abbaye de Saint-Gilles. — Autres extraits des bulles d'Adrien IV (XIIe siècle), exemptant la ville et le monastère de Saint-Gilles de la juridiction du légat apostolique ; — d'Alexandre III (1169), confirmant les privilèges de l'abbé ; — d'Innocent IV (1253) ; — de Clément IV (1267) ; — de Clément V (1302), exemptant la ville et le monastère de Saint-Gilles de toute juridiction épiscopale. — Cet extrait fut fait à Nîmes en la « bothique de mestre Renaud Pesquières, notaire et greffier royal héréditayre domanyal de la ville, diocèse et évesché de Nîsmes » (25 juillet 1605).