Document d'archives : Bois.

Contenu :

Bois de La BERGERIE : — Règlement de la vente du quart de réserve de la Bergerie ; désignation de ce quart. (1773-74). Bois du CHASNOY : — Donation par Warnesson Geney, de Bruères, tabellion d'Épinal, à son fils, religieux de Moyenmoutier, du bois du Chasnoy, au ban d' Épinal, près de Padoux (1489). — Autorisation donnée au couvent et religieux par l'abbé Nicolas Bertrand, de vendre à Charles de Lenoncourt, chevalier, baron d'Ormes, un bois appelé le bois des fiefs du Chasnois, près du village de Padoux, et ce, pour la somme de 500 francs, monnaie de Lorraine (1582) (2 expéditions). Bois de GRIMAUBOIS : — Droits des habitants de Moyenmoutier dans le bois de Grimaubois (1556). Bois de PEXONNE : — Sentence arbitrale de Werris, écolâtre de Sarrebourg, Jeoffroy de Raon et Jehan, dit Petit, curé de Nossoncourt, reconnaissant contre Jehan, dit Tumelouf de Personne, écuyer, et Ferri, son frère, que l’abbaye de Moyenmoutier doit avoir franchement un tiers des bois de Pexonne, «c’est à savoir en, fossees; en, varriers, en paixenaiges, en gerbeiges et en totes autres exues et en touz autres provaiges quel que il soient...» (17 septembre 1298). (2 expéditions parchemin, et 2 transcriptions modernes). — Lettres de Jehan, comte de Salm et de Simon et Nicolas, ses fils, reconnaissant que les religieux de Moyenmoutier et de Senones, en leur abandonnant les deux tiers qu’ils avaient au bois de Pexonne, se sont réservé leurs gerbage, cens et justice aux finage et ban de Pexonne, l’usuaire pour les réparations de leurs maisons deMontigny et Pexonne, la paisson pour les porcs, et la vaine pâture pour les autres bestiaux..., etc. ; le comte et ses fils s’engagent en outre à protéger les religieux(16 juillet 1328) (original parchemin, avec un fragment de sceau de l’officialité de Toul, et six transcriptions modernes). — Acceptation et reconnaissance par l’abbé Bencelin, de Moyenmoutier, des choses ci-dessus (16 juillet 1328). Bois de RAVINE ou de COMPAGNIE : — Transaction entre Jehan, comte de Salm, Bencelin, abbé de Senones, et Bencelin, abbé de Moyenmoutier, pour laquelle ils font «communetei perpétuel et compegnie ensemble des boix que on dit de Ravine qui encomensent à la fin des boix don ban de Moienmostier dessus seint Prael au rui que on dit de la bone femme tout le contremont sus jusques aux croix et les ewals et le haut des soies des costes et des montaignes jusques a Huizon et de lai par dessus Croixien fonteinne par desous la neuve voie jusques a la voie dou dyauble strepois que vait de Celles à Senones awecque tous les deppendans et toutes les vallees dicelles montaignes que deppendent et portent awe vers le rui et on rui de Ravine en la partie vers Senoines et avecque toutes les combes que sunt entre la voie du court chaine et le chamin dou dyauble strepoix que vait de Celles à Senones que deppendent vers le rui de la dicte Ravine et de lai toute la vallee jusques au rui de la dicte bone femme...». Chacune des trois parties aura un tiers, sauf l’usuaire qui reste à l’abbaye de Senones pour elle et pour les hommes du lieu et du val de Senones. L’abbé et le couvent de Moyenmoutier doivent «faire afaitier» à leurs «costenges l’awe que on dit du rui de Ravine en comensant lai ou li rus de Rapaufosse chiet on rui de Ravine jusques à la rivière de Moienmostier» ; les mêmes doivent également être responsables des dommages que l’eau pourrait causer dans les propriétés riveraines. Le comte de Salm et l’abbaye de Senones se partagent les profits provenant des bois «deppendans sus le rui de la dicte Ravine en la costiere par devert Celles que ne sunt mie de lai communetei et compegnie dessus dicte...». Dans les bois communs, les parties contractantes feront les frais de vente en commun et se partageront les profits par tiers (... de tiers en tiers de toutes costenges et de tous provaiges...) ; si l’une des parties ne consentait pas aux aménagements ou à la vente, les deux autres «sens debait du descordant» feront le nécessaire et lui donneront son tiers «toutes costenges prises pardavant especialment de largent sil estoit pris a Juis ou a Lombras pour faire ovrer». Ils devront avoir chacun un homme ou un homme pour eux trois qui seront partagées par tiers entre les parties. Les hommes du ban de Moyenmoutier et de Saint-Prayel n’auront à réclamer comme usuaire que leurs droits anciens de vaine pâture (16 juillet 1328). (La pièce était authentique par six sceaux ; il reste des fragments de ceux du comte de Salm et du sceau conventuel de Moyenmoutier. — Trois transcriptions modernes de la pièce précédente. — Procès-verbal de visite du bois de Debat et reconnaissance des bornes séparatives de la principauté de Salm et des bois de Moyenmoutier, afin de terminer le litige pendant au sujet du bois de débat, entre l’abbé de Moyenmoutier et les comtes de Salm (12 août 1625). (Trois expéditions de la même pièce). — Vente à M. Martin, entrepreneur de la formation des salines de Rosières, de six mille cordes de bois de quartier et de fente, chêne hêtre et bouleau, la corde ayant 8 pieds de long, quatre de haut, et quatre de large (1757). — Convention entre l’abbaye de Moyenmoutier et le prince de Salm au sujet du bois de Querelle, confirmée, signée par Louis-Charles Otton, prince de Salm-Salm, et scellée du cachet des armes (1777), etc.

Cote :

1 H 64

Inventaire d'archives :

Clergé régulier

Informations sur le producteur :

Producteur public inconnu

Informations sur l'acquisition :

inconnue versement numéro via reprise-0201 Producteur public inconnu

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