Document d'archives : Fives-Lille-Cail - comité d'établissement de l'usine de Givors.

Contenu :

1. Comité central d’entreprise de la compagnie Fives-Lille-Cail et comité d’établissement de l’usine de Givors : procès-verbaux de réunions. 22 mai 1945-9 avril 1946 et 1968-1980.
2. Élections des délégués du comité d’établissement de Givors : professions de foi des syndicats CGT et CGT-FO, correspondance avec l’inspection du travail, contentieux électoral. 1952-1966
3. Bibliothèque du comité d’établissement :
  • liste des livres disponibles au 31 mars 1965.
  • liste des livres des apprentis, s.d.
4. Extinction progressive des fabrications à Givors : notes et correspondance du comité d’établissement notamment en direction des pouvoirs publics, déclarations de la CGT, positions de la direction départementale du travail et de la main-d’œuvre du Rhône. 1969-1970.
5. Soutien du PCF aux cellules Karl Marx et Paul Langevin de l’usine de Givors et aux travailleurs : lettre aux travailleurs de Jacques Duclos, sénateur et candidat à l’élection présidentielle. 23 mai 1969.
6. Syndicats CGT de l’usine de Givors : tract contre la liquidation du site. 10 mars 1980.

Cote :

2002 26 13

Inventaire d'archives :

Pièces isolées sur support papier.

Informations sur le producteur :

La société Fives-Cail-Babcock est la résultante d'une suite de fusions dans lesquelles sont impliquées trois entreprises : Fives-Lille, Cail, et Babcock et Wilcox. Les ateliers de construction mécanique de Fives sont fondés en 1861 par Pierre Schaken et Basile Parent, spécialisés dans la construction de voies de chemin de fer et locomotives. La société est créée le 6 octobre 1861 sous la raison sociale Parent, Schaken, Caillet et Cie. Elle exploite aussi des ateliers à Givors. Dès novembre 1861, la société forme avec la maison Cail la " participation J. F. Cail, Parent, Schaken, Houel, Caillet, Paris et Fives-Lille ". Cette participation, qui facilite le démarrage de la société, donne lieu à la construction de nombreux ouvrages en collaboration avec Cail : locomotives, ponts, viaducs, charpentes métalliques. Quand la participation prend fin en 1870, la société fivoise ajoute à ses activités la construction de matériel de sucrerie, secteur qui avait été réservé à Cail. Entre temps, la société Parent-Schaken a changé de raison sociale : devenue SARL, elle s'intitule en 1865 " Compagnie de Fives-Lille ", puis devient en 1868 la société anonyme " Compagnie de Fives-Lille pour constructions mécaniques et entreprises ". La société s'oriente vers la production d'armements pendant la guerre de 1870, et réussit après la guerre à relancer sa production de locomotives en pratiquant une politique d'exportation. Par ailleurs, Fives-Lille étend le champ de ses fabrications aux divers domaines de l'équipement et des travaux publics. L'entreprise compte 3 000 ouvriers à la veille de la Première Guerre mondiale. La guerre interrompt cette croissance, mais dès 1922 l'usine retrouve ses capacités de production dans trois domaines : sucreries, chemins de fer, travaux publics. De la même façon, la firme se relève de la Seconde Guerre mondiale. En 1958 est effectuée la fusion avec la société Cail. Cette fusion, plusieurs fois envisagée dans le passé, donne naissance à la " Société Fives-Lille-Cail ". La nouvelle société absorbe Applevage en 1963, Bréguet et Bréguet-Sauter-Harlé en 1966. Elle fusionne enfin avec la société Babcock-Atlantique en 1973, d'où la société Fives-Cail-Babcock. Elle exploite diverses usines sidérurgiques à Fives-Lille, Denain, La Courneuve, Ivry, etc. Cette fusion porte la société au premier rang de la mécanique lourde française. En 1990, après une série d'absorptions-fusions, la compagnie prend la raison sociale FCB. La diversité des sociétés qui la composent lui permet de survivre dans une conjoncture économique difficile.

Informations sur l'acquisition :

Ces documents ont été rassemblés par le CAMT dans le cadre de son travail réalisé en 1996 (colloques, exposition et publication) sur l'histoire des comités d'entreprise. Il s'agit de photocopies de documents appartenant aux Archives municipales de Givors (Rhône).

Conditions d'accès :

Communicabilité : libre (délais du Code du patrimoine échus).

Description physique :

6 dossiers.
Importance matérielle :
0.093

Ressources complémentaires :

Inventaire : Françoise Bosman. Complété par Simon Vérove.

Où consulter le document :

Archives nationales du monde du travail - ANMT

Archives nationales du monde du travail - ANMT

Liens