Copie d'une lettre de M. Rouillé à M. Ardibus, commis principal des classes du 14 juin 1750. Par cette lettre, le ministre fait connaître que, pour éviter le renouvellement des méprises survenues en mer entre les corsaires algériens et les bâtiments français, une démarche a été faite auprès du dey par le consul de France à Alger : le dey a donné à celui-ci "les plus fortes assurances des dispositions où il était d'écarter tout ce qui pourrait être contraire à la bonne intelligence qui doit subsister entre les algériens et les français", et, pour donner une marque "encore plus particulière" de ses bonnes intentions, a désiré qu'on convînt d'un signal de reconnaissance de part et d'autre. Le ministre indique en quoi consiste ce signal et charge le destinataire d'en faire part aux armateurs de son département, afin qu'ils se conforment à l'accord intervenu avec le dey à ce sujet.

41 ETP 204/6338

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