Document d'archives : (1Num1/202/3) 2e carnet de Gustave Bodin : 27 avril 1917 - 14 juillet 1919. - ms. 154 p

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Toujours au nord et à l'ouest de Reims, son peloton est occupé aux travaux d'organisation et d'aménagement, les bombardements aériens sont très fréquents. Gustave, souvent pris par des missions de reconnaissance, compare les abris allemands à des forteresses qui n'ont même pas pu être détruites avant l'abandon, tandis que les Français en 1ère ligne logent dans des niches individuelles creusées à la pelle-pioche (vues 4-5, 13). Les blessés et les morts sont nombreux en raison des bombardements ennemis mais aussi des accidents ; les Allemands ont également piégé les tranchées et abris qu'ils ont fuit (vues 14-15).
Le 1er septembre 1917, Gustave est nommé adjudant-chef. Du 17 décembre au 4 janvier 1918, il suit une formation près de Soissons puis rejoint son peloton qui vient de quitter les tranchées pour un repos dans l'Aisne et en Seine-et-Marne jusqu'au 22 mars 1918. Le peloton repart au combat dans l'Oise au nord de Noyon. Les civils qui s'étaient réinstallés doivent à nouveau fuir (vues 24-27, 32). Les Français et les Anglais se replient devant l'avancée ennemie. Le lendemain, menacée d'être encerclée, la compagnie est elle-aussi forcée de faire de même.
Suite à ces combats, la compagnie est mise en repos, puis gagne l'Alsace (près de Montbéliard) marquée par la culture allemande (vues 34-35). Le 19 mai, les Allemands larguent des journaux de propagande anti-anglaise écrits en français (vues 36-37).
Le peloton quitte l'Alsace le 1er juillet 1918 pour la Marne, au sud de Reims où les bombardements sont intenses. Il s'occupe à des travaux dans les villages et sur les routes ; le chemin est jalonné de cadavres en putréfaction.
Lorsque Gustave revient de permission le 8 septembre, le régiment s'est déplacé à l'ouest de Reims. Les Allemands reculent, le peloton déblaie donc les routes pour favoriser l'avance des troupes françaises vers le nord de Reims, puis dans les Ardennes. Les civils libérés et affamés acclament les français (7 novembre, vues 66-67). Le peloton est en repos dès le 12 novembre 1918 au nord des Ardennes, puis dans la Marne (9 février) avant de se diriger vers Paris (11 avril). C'est là que Gustave se trouve le 23 juin 1919 lorsque la nouvelle de l'acceptation définitive du traité de paix entraîne des manifestations de joie (vues 75-76). Il y est aussi lors des fêtes de la victoire les 13 et 14 juillet 1919.

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