La recette est indiquée en face d'un article concernant chaque domaine des menses conventuelle et abbatiale, et indiquant le nom des détenteurs, ou si les moines le font valoir, et pour les bois quelles coupes ont été faites. La recette se divise en ordinaire, provenant du revenu des fermes, des bois ou des rentes, et en extraordinaire, fournie par des ventes de bestiaux et de denrées. En 1763, la recette ordinaire se monte à 4 590 l. 8 s. 10 d. sur lesquels 2 741 l. 1 s. restent à payer. La recette extraordinaire est de 585 l. Le total de la dépense, qui est divisée en neuf ou dix, et même treize, quatorze chapitres, est de 1 874 l. 13 s. En 1765, la recette ordinaire est de 4 250 l. 12 s. 6 d., et la recette extraordinaire de 5 709 l. 15 s. La dépense, divisée en quatorze chapitres, est de 9 054 l. 13 s. En 1768, la recette surpasse la dépense de 834 l. 9 s. 30 d. ; en 1769, de 1 334 l. 13 s. Les comptes sont approuvés par le vicaire général, abbé de Marcilly, et parfois par Dom Chanlatte, abbé de Pontigny, parfois même, simplement par le prieur. En 1774, l'abbaye de Quincy est abonnée à un journal politique et à son supplément, qui lui coûte 18 l. par an. Le registre se termine par un arrêté du Conseil d'État approuvant les nouvelles constitutions de l'ordre de Citeaux (1783).