Document d'archives : Cadix ; de Jacques Mirasol, consul de France à Cadix, à Jérôme Phélypeaux, comte de Pontchartrain, secrétaire d'Etat de la...

Titre :

Cadix ; de Jacques Mirasol, consul de France à Cadix, à Jérôme Phélypeaux, comte de Pontchartrain, secrétaire d'Etat de la Marine. – Rappel de sa lettre précédente, de Port-Sainte-Marie [ ], son retour à Cadix après avoir fini les inventaires des affaires de Le Diouguel, en dépôt entre les mains de Pierre Ballané ; accuse réception des lettres du ministre des 10 et 17 septembre ; à propos du retour en France du capitaine arrêté à Madère venant du navire appartenant au capitaine Laigle, ce dernier a élargi les deux Portugais capturés par lui à Mazagan, pour ne pas avoir à payer leur nourriture ; affaire Micholon et son conflit avec Danycan de L'Épine, ce dernier l'ayant envoyé pour ses affaires particulières en Barbarie, envoi par Micholon de plus de marchandises que de fonds reçus [  : dispositions à prendre pour régler cette affaire] ; retour de Ceuta des barques y ayant apporté du biscuit ; affaire de la réponse de l' Ali et rappel de la lettre de Mirasol à Périllié sur le sujet ; information du ministre dès réception de la réponse de Mercier ; suite de l'affaire Le Gobien et Chappedeleine ; remerciements du ministre transmis au général des galions et à don Pedro Navarete pour leur fourniture de biscuits ; prétentions de Fontaine et de La Villebague Eon sur les effets de la flotte ; pas d'avancée pour l'affaire du magasin d'entrepôt, à la suite du mémoire envoyé par Mirasol à Daubenton de Villebois, embarras à prévoir de la part des marchands français en cas d'exigence d'un certificat de descente des marchandises tirées des entrepôts, avantage pour les consuls « qu'on mît tout à terre mais mon intérêt particulier ne l'emportera jamais sur le public » ; avantage pour le bien du commerce français de permettre l'entrée des marchandises, prises sur les ennemis venant des ports de France, avec de bons certificats et attente des résultats des démarches de Daubenton de Villebois ; demande de Mirasol au sujet des justificatifs à fournir pour les dépenses faites pour le service et mention de la tenue d'un registre par son commis ; envoi des lettres destinées au capitaine général et au consul des Canaries par deux embarcations différentes ; accord des religieux trinitaires en vue d'un départ pour Salé, sur la barque du patron Villeneuve mais caractère mystérieux de ces religieux et considérations de Mirasol à ce sujet, départ de deux d'entre eux pour Malaga à la veille de leur départ, somme de 5200 piastres laissée en garde à un aubergiste de Cadix et refus de dernier de prêter 100 pistoles à un autre religieux, légèreté de ces religieux selon Mirasol qui a repris cet argent afin de le déposer chez un banquier, en se portant caution, mais il doute de la capacité de ces religieux à faire de grandes choses et garde sa confiance en Périllié ; Mirasol s'est entretenu l'avant-veille avec don Pedro de los Ríos, fils aîné du comte de Fernán Núñez, il lui a demandé quel était le nombre des blessés mis à terre à Malaga par Mgr l'Amiral, la plupart d'entre eux étant soignés dans le couvent de San-Domingo, les autres chez des particuliers ; selon une lettre de Daubenton de Villebois, remise par Mirasol au commis du trésorier général La Villebague Eon, des 1034 piastres restant de l' , mais ce dernier souhaite voir Mirasol garder cet argent en raison des remboursements à venir ; envoi du chevalier de Tourouvre [ ], capitaine de frégate, par le commandant de l'escadre du Roi Pointis, pour la fourniture de trente-deux barques longues à l'arrivée à Cadix de cette escadre, « pour charger du monde de ces vaisseaux et porter devant Gibraltar » ; différend au sujet du nombre de personnes pour manœuvrer ces barques, deux hommes et le patron selon les ordres de Pointis, mais les patrons de ces barques souhaitent disposer de leur équipage, à cause du danger encouru dans le détroit et du risque d'échouage ; différend également au sujet du paiement de ces bateliers, le roi d'Espagne leur paye 140 piastres par mois et par barque longue, et les assure pour 400 piastres chacun, et Mirasol alloue 15 piastres à chacun des patrons de barque, afin de les retenir, soit un total de 480 piastres à décompter sur leur paye pour une dépense prévue dépassant les 1034 piastres, en retenue chez Mirasol ; passage prévu de cinquante hommes par barque ; début du chargement des galions, lenteur et demande d'explications par les marchands au sujet de l' prélevé par le roi d'Espagne ; selon une lettre du 8 octobre de Granados, de Gibraltar, débarquement de la plupart des troupes et munitions de guerre des vaisseaux du Roi (1) ; envoi de la relation d'un homme venu de Lisbonne ; départ imminent pour Marseille des deux frégates commandées par les capitaines Masse et Le Breton, riches de plus de 500 000 écus en argent et de 100 000 écus en cochenille et indigo ; salutations. lettre manquante en marge alcaïde Etoile Jean Alexandre de La Vove de Tourouvre indult

Contenu :

1. Voir également : MAR/B/7/230 fol. 325-332.

Cote :

Fol. 215-220v

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