Document d'archives : 26 min 56 s : La mine de Merle (24'30)

Contenu :

M. Fongauffier parle longuement de la mine de charbon de Merle, das laquelle il travailla. Elle fut réactivée durant les deux guerres mondiales. On envoyait le charbon en Charente pour la cuisson des tuiles et on sortait jusqu'à 130 tonnes par jour, à environ 50 à 60 employés. Les galeries étaient à plat pour permettre aux chevaux de tracter. Les conditions n'étaient pas excellentes, mais elles étaient compensées par la camaraderie qui régnait parmi les mineurs. On travaillait 8 heures effectives, avec une demi-heure de pause pour manger et l'impossibilité de se laver. M. Fongauffier parle d'une autre mine à Cladech, à ciel ouvert celle-ci, exploitée différemment, avec un système de téléphérique. Le charbon extrait était chargé de soufre, sentait à la cuisson et jaunissait les chaudières. La mine était potentiellement dangereuse, à cause de la présence de gaz carbonique, que l'on repérait à la lampe, ou de coups de grisou. Il n'y avait pas de sécurité, si un mineur tombait on l'évacuait sur un brancard vers l'air libre et on condamnait la galerie jusqu'à ce que le gaz soit consumé. Les propriétaires ne se plaignaient pas du fait que leur sous-sol était exploité et appartenait aux Charbonnages de France. On trouvait parfois certaines anomalies géologiques dans le sous-sol, comme des traces de bois, ou des coquilles d'escargot de belle taille. M. Fongauffier termine en parlant de certains problèmes médicaux survenus du fait de l'exploitation minière et de la poussière absorbée.

Cote :

8

Inventaire d'archives :

Collecte occitane

Où consulter le document :

Archives départementales de la Dordogne

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