(1) A remarquer : l'interdiction faite aux lèves de philosophie de planter au milieu de la cour du collège, le 1er mai, un arbre qu'en vertu d'un ancien usage ils brûlaient la veille de la Saint-Jean (avril 1826) ; une lettre du sous-préfet au recteur (17 janvier 1831) au sujet du "mouvement insurrectionnel qu'a éclaté parmi les élèves les 11 et 12 janvier" (plusieurs élèves de logique et de rhétorique avaient empêché l'accès au collège, 76 élèves de logique avaient manqué les cours) ; deux dossiers relatifs, l'un à un acte d'insubordination de 28 élèves externes du collège en pension chez un abbé reconnu en avoir été le provocateur, "mutinerie" écrit le recteur au ministre (19 avril 1843), qui servit de prétexte aux ennemis de l'université pour calomnier nos établissements", l'autre à l'absence de tous les élèves de rhétorique un matin de mars 1896 (ils s'étaient rendus au tribunal pour assister aux débats d'une affaire de presse). Voir aussi 1 T 1037.

(2) Dans un rapport sur "la discipline au collège de Saint-Flour" (16 décembre 1860), le principal ne craint pas d'écrire qu'il a toujours fait subir les punitions infligées, même celles qui sont contre le règlement, comme la mise à genoux pendant les repas " et qu'il pourrait citer plus de vingt noms propres d'élèves qu'il a chassés du collège". Devant le nombre ou la gravité des sanctions prises par les professeurs ou par le principal, l'inspecteur d'académie et le recteur, de temps en temps, s'émeuvent : ainsi en 1878 ou en 1879.