Arrêt du parlement de Toulouse relatif à la garde des villes du ressort. — « Instruction baillée par Monseigneur le duc de Montmorency aux commissaires subrogés à l'exécution de l'édit de pacification, articles secrets et conférences de Nérac et Fleix, et ensuivant la particulière instruction au dit seigneur duc envoyée par Monseigneur, frère du Roi. » — Lettres missives : de Joyeuse, relatives aux mesures à prendre pour la conservation du pays ; — de Caldaguès, qui suit la Cour pour solliciter sur les affaires de la ville ; — de M. de Bayard, seigneur de Ferrières, pour un échange de prisonniers ; — des consuls d'Albi à Montmorency pour réclamer l'artillerie de la ville, conduite à Narbonne en 1562 ; — de l'évêque, Julien de Médicis, relative à la garde de Saint-Juéry ; — des consuls à Montmorency pour se plaindre des courses qui se font dans le diocèse ; — des capitouls de Toulouse, qui conseillent de faire bonne garde et demandent qu'on envoie des députés dans leur ville pour s'entendre ; — des mêmes, portant avis qu'il y a des entreprises projetées par les huguenots contre Muret, Carcassonne et Albi ; ils tiennent Albi pour pris, s carie poison est dedans » ; — des consuls de Florentin qui ont échappé au danger d'être surpris ; — des consuls de Castres, relative à Jean Albert, seigneur d'Alban, prisonnier ; — des capitouls, annonçant la prise de Périgueux par les catholiques ; — des consuls de Valence, relative à l'émotion qu'a causée, parmi les huguenots, la prise de Requista par les catholiques ; — des consuls de Cordes, Montmiral, Gaillac, Bruniquel, Lavaur, Cahuzac, Villefranche ; de MM. Delafont, bourgeois de Toulouse ; de Fonvieille, viguier d'Albi ; le juge-mage de Carcassonne, de Roquefeuil, le premier président du Parlement, etc., portant avertissement des projets de l'ennemi sur Albi.