La couverture contient des fragments d'un compte détaillé de travaux de maçonnerie et de charpenterie faits au château de la ville. - Ferme de droits perçus sur le vin expédié sur la Boutonne. - Don de cinq cent francs à prendre sur les aides, fait par le roi à la commune de Saint-Jean-d'Angély. - Marché passé avec un cordier pour la confection d'un cable qui devait être payé huit deniers la livre. - Supplique au sénéchal le priant de ne pas faire lever à Saint-Jean-d'Angély, l'aide destiné à payer les gens d'armes envoyés à Brantosme si ledit aide n'était pas levé aussi sur les villes circonvoisines. - Amende faite au maire assisté de ses bourgeois par un nommé Jean de Lafont qui avait affermé la pain à toucher au chef de monseigneur Saint-Jehan (Relique), ce qui était contraire aux privilèges de la ville. - Le maire, du consentement du roi du métier des cordonniers, remet au dimanche suivant le may du dit métier qui devait avoir lieu le 9 mai. - Rapport de Jean Bidaut, envoyé à Saintes à l'assemblée des trois états, convoquée par le sire de Pons et autres barons du pays, relativement au paiement des gens de guerre envoyés aux frontières. Il fut décidé dans cette assemblée qu'il ne serait rien payé des sommes demandées dans ce but pour le temps passé, parce que le pays n'y avait pas consenti, mais qu'on lèverait 4,000 francs en Saintonge pour entretenir cent hommes d'armes aux frontières pendant deux mois. Le député de Saint-Jean-d'Angély s'abstient déclarant vouloir en référer au maire et aux bourgeois de Saint-Jean-d'Angély. Convocation du peuple pour donner son avis à ce sujet. - Autorisation à un nommé Jehan Voisin de tenir hôtellerie et à prendre pour enseigne " la fleur du lis ". - Le roi du métier des cousturiers (tailleurs) demande au maire l'autorisation de faire le may du dit métier le jour des rouzous (le dimanche des rameaux), selon la coutume. - Les gens de l'abbaye de Saint-Jean-d'Angély ayant fait faire une marque spéciale pour le pain que l'on faisait toucher au chef de Saint-Jeahn et l'ayant affermée à un nommé Coutant moyennant soixante sols, le maire fit résilier cette ferme, saisir les pains qu'il distribua aux pauvres et enfermer la marque dans l'arche des privilèges de la ville. Coutant fut condamné à soixante sols d'amende, mais remise lui en fut faite pour l'amoir de Dieu et de monseigneur Saint-Jehan. - Le Corps de Ville décide relativement aux 4 000 livres ordonnées par les trois états réunis à Saintes, qu'il en sera payé le moins possible à M. le sénéchal et jusqu'à concurrence de 100 livres seulement, mais après la récolte faite. - Pierre Girart, licencié en lois, assesseur de M. Pierre Coutelier, lieutenant général du sénéchal de Saintonge, ayant voulu tenir cour en l'échevinage, le maire s'y opposa. Pierre Girart reconnut gracieusement que le roi ni ses officiers n'avaient cas ni raison de tenir cour en la dite maison sans congé du maire. - Réparations à la porte Mâtha, à la porte du sain de la ville et à l'horloge. - Location par les officiers du roi de la maison de l'échevinage pour y tenir les grandes assises. - - Les habitants de Saint-Jean-d'Angély convoqués en assemblée générale, décident l'envoi à Saintes de quatre députés pour aller s'entendre avec ceux de la Rochelle et des pays d'en de ça la Charente, relativement au paiement des gens d'armes qui étaient à la frontière.