Document d'archives : Correspondances

Contenu :

- 1 Lettre d'Odette et Eliette PERSAULT, adressée à leur mère, du 3 au 13 septembre 1914.
- 4 lettres de Camille VIROUX adressées à ses enfants Odette et Eliette PERSAULT, septembre 1914 et à Jacques TORRENT, octobre 1914 :
     - Lettre de début septembre 1914  (lettre 1,6 pages) 
     - Lettre du 13 septembre 1914. (Lettre 2, 1 page) 
     - Lettre du 23 septembre 1914. (Lettre 3, 1 page) 
     - Lettre du 29 septembre 1914. (Lettre 4, 1 page) 

- 1 Lettre de Camille VIROUX adressée à Jacques TORRENT, octobre 1914 : - Lettre du 17 octobre 1914. (Lettre 5, 2 pages).

Cote :

32NUM11/1-18

Informations sur le producteur :

PREVOT Odette (service versant)
DIRECTION DES ARCHIVES ET DU PATRIMOINE MOBILIER DE L'ESSONNE (service producteur)

Informations sur l'acquisition :

Prêt

Conditions d'accès :

Sans condition, sans délai
Communicable

Conditions d'utilisation :

Contrat de cession de droits d'auteur à titre gracieux, n° 11 du 14 novembre 2013.

 

Langues :

Français

Description physique :

Six correspondances manuscrites, support papier. Les fichiers numériques sont réalisés par scann en 300 dpi et enregistrés au format jpg (qualité7).

Ressources complémentaires :

Les documents oroginaux sont conservés par Madame Odette PREVOT à Saint-Michel-sur-Orge (91700)

Observations :

Résumé de la correspondance d'Odette et Eliette PERSAULT à leur mère, le 13 septembre 1914 :
Odette et Eliette PERSAULT quittent Epernay, le 3 septembre 1914, alors ravagé par la guerre, avec Jacques Torrent pour se réfugier dans la famille de ce dernier, en Espagne à Palamós. Elles racontent leur périple pour traverser la France. Mais ni les rares trains, sales et bondés de soldats, ni le peu de nourriture, ni les nombreux blessés, ni les dix jours de voyage, n'entament leur bonne humeur. Arrivées en Espagne sur la Costa Brava, elles profitent des bons moments.
Détail de la lettre :
Le 3 Septembre 1914,  elles décrivent leur départ pour Romilly avec 15 personnes dans le compartiment du train. Le soir elles attendent avec Jacques Torrent, leur mère, qui ne vient pas.
Le lendemain, elles souhaitent aller à Troyes mais descendent dans une autre ville (Montereau) où les commerces sont fermés.
Elles décrivent par la suite leur dur trajet (avec  48 personnes entassées dans un fourgon remplit de fumier), puis en voiture et à pied. Les routes sont encombrées par des voitures d'évacués.  Elles vont s'arrêter dans plusieurs villes (Sens, Troyes, Dijon, Lyon, Narbonne, &) toutes détruites par la guerre. Le trajet est difficile, les gares sont remplies de monde. Les trains sont rares ou surpeuplés. Si elles sortent de la gare, elles ne peuvent plus y rentrer.
En gare de Troyes, elles sont renvoyées. Un barrage est mis en place par des soldats à l'extérieur de la gare pour que personne ne puisse y rentrer.  Elles décrivent Troyes comme Epernay, avec beaucoup de soldats et de blessés.
Elles sont aidées par des particuliers ou des soldats pour se nourrir et dormir.  
Elles finissent la lettre le 13 septembre 1914, en signalant qu'elles sont heureuses d'être arrivées en Espagne à Palomos. Là enfin, elles vivent et s'amusent.
Résumé des correspondances de  Camille VIRROUX à ses filles, de début septembre au 17 octobre 1914 :
Le 1er Septembre 1914, Camille Virroux, écrit à ses filles. Elle explique ce qui se passe à Epernay. Les Allemands ont pillée la ville, menacés le maire et pris en otage ses conseillers. La ville se vide des Français. Les canons tirent en continu et les obus pleuvent. La ville est prise par les Allemands (pour sortir il faut un passeport allemand). Ils investissent les lieux. Les blessés Prussiens viennent par centaines. Par la suite, les Allemands commencent à repartir mais font sauter les ponts. Les soldats Français sont à leur course, persuadés de les battre.
Le 13 Septembre 1914, Camille Viroux écrit de nouveau à ses enfants pour les rassurer. Les soldats Français sont certains de ramener les Allemands chez eux.   
Le 23 Septembre 1914, où elle n'est pas sure que la précédente lettre leur soit parvenue, elle signale  qu'après les bombardements de Reims, il y a beaucoup d'évacués sur Epernay.
Le 29 septembre 1914, Camille Viroux écrit à ses filles de prendre du bon temps. A Epernay, elle plure les pommes de terre pour faire des frites aux soldats du 46e régiment d'artillerie et au 88e  d'infanterie.
  
Le 17 octobre 1914, Camille Viroux informe ses enfants que l'école a recommencé, et qu'ils  devraient rentrer. Des batailles au Nord de Reims ont encore lieu, et des bombes sont encore jetées des aéroplanes allemands.

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