L'origine d'une partie des biens provient de l'alliance des familles Houdaille et Marion. Jean-Louis Marion est fermier du château de Domecy. Sa famille acquiert des biens nationaux, dont l'abbaye de Cure mise en adjudication le 13 thermidor an 13 (juillet 1806), qui avait été attribuée, une première fois, à Baumier, marchand de bois à Lormes, pour 150 000 livres. La fille de Jean-Louis, Marie-Jeanne épouse Gaspard Flandin en 1793. Elle a trois frères sans postérité connue, dont elle hérite des biens. En 1767, Gaspard Flandin avait hérité de son oncle maternel Claude Rocheux, par moitié avec son cousin, Jean-Louis Rocheux des Tours, du château et des terres des Aubues à Lormes. La révélation de l'existence d'une fille légitime du défunt, Simone dite Élise, entraîne un procès de succession qui n'est pas terminé au décès de Gaspard Flandin (9 septembre 1804). Peu de temps avant sa mort, il avait aussi acheté le domaine de la Chartreuse du Val-Saint-Georges à Pouques-Lormes. Il laisse à ses héritiers des dettes, mais aussi quelques biens : dans la Nièvre, la terre des Aubues et du Val-Saint-George; dans l'Yonne des terres et vignes près de Vézelay ainsi qu'un important mobilier. Les terres et immeubles des Aubues sont mis en adjudication le 13 thermidor an XIII (juillet 1806). Les créanciers tentent de faire saisir le mobilier restant, y compris le cheptel. Après un nouveau procès, Marie-Jeanne Flandin est autorisée à continuer l'exploitation des biens. Ses frères la soutiendront et participeront à l'éducation de ses enfants.