Il débute ainsi : "Incipit liber coutinens caritas de Pontiniaco universaliter. 1° Liber primus continens cartas regum, etc.». Acte de Guillaume, comte de Nevers, attestant que le prévôt Gautier a donné aux moines de Pontigny tout ce qu'il possédait sur le territoire de Loren (1120). Donation aux mêmes religieux par Hugues, évêque d'Auxerre, de la métairie de Loren et de toutes ses dîmes dans la paroisse de Venouse (1127). Concession par le roi de France Louis VII à l'abbaye de Pontigny du droit de pâture dans sa forêt d'Othe (1138). Attestation par Hugues, évêque d'Auxerre, de certains échanges de terrains qui ont eu lieu entre l'abbaye de Pontigny et Salon de Seignelay, fils de Garmond de Bouilly (1139). Cession faite aux moines de Pontigny avec l'approbation d'Hugues, évêque d'Auxerre, et moyennant cinq sous de rente annuelle, par les frères Gilles et Geoffroy, de tout ce que leur père tenait en fief d'Agalon de Seignelay sur le territoire de Crécy (1141). Chartes : d'Hugues, évêque d'Auxerre, certifiant que Warnier de Sainte-Procaire et ses frères, Werric et Hugues, ont donné aux moines de Pontigny tout ce qui leur appartenait, depuis la perrière de Merry jusqu'à cette localité, et d'autres terres encore (1143) ; du même prélat, attestant que Hodouère, fils de Jean Chapel, a abandonné aux mêmes religieux tout ce que lui et son père possédaient sur le territoire de Sainte-Procaire, et le tiers de leur propriété dans le bois de Contest (1145) ; de Guillaume, comte de Nevers, contenant la donation par lui faite à l'abbaye de sa terre d'Aigremont (1153) ; d'Hugues, archevêque de Sens, faisant savoir que Milon, fils de Milon d'Hervy, a approuvé et confirmé toutes les libéralités de son père en faveur de l'abbaye de Pontigny (1157) ; de Philippe Auguste, roi de France, accordant aux moines de Pontigny l'exemption de tout péage et octroi en ses domaines (1181) ; d'Hugues, archevêque de Sens, certifiant qu'Agalon, seigneur de Seignelay, a cédé son eau de l'Armançon au monastère moyennant 300 livres de Provins (1188) ; de Milon, seigneur de Pacy, attestant l'accord conclu entre le comte Gaulcher de Joigny, sa femme et son fils, et les hommes de Séant au sujet du bois de Saint-Étienne (1211). Donation par le comte Hervé de Nevers du bois de la Seuz aux moines de Pontigny (1218). Confirmation de la libéralité précédente par la comtesse Mathilde, son épouse (1222). Abandon fait aux moines de Pontigny par Ansel de Bridaine de tous ses droits sur les moulins de Friquambault, et de sa part de propriété dans la terre qui appartient à Renier, dit Pontier, près du Pont-les-Natiaux (1226). Attestation par Étienne, dit Taste-Faveur, bailli de Sens, de l'achat de 1645 arpents de bois fait par l'abbaye de Pontigny à Erard de Brenne (1270). Amortissement consenti par le roi de Navarre en faveur de l'abbé et du couvent de Pontigny d'une rente annuelle de trois bichets d'avoine à eux concédée par Thiébaut de Plancy et Jehan d'Hervy, dans la paroisse de Courcelles (1270). Approbation par Philippe le Bel, roi de France, d'une aliénation de cent livres de rente consentie par Jeanne d'Alençon en faveur des religieux de Pontigny (1287). Accord survenu entre Marguerite, reine de Sicile et comtesse de Tonnerre, et les religieux de Pontigny au sujet de biens possédés par ceux-ci dans le comté de ce nom (1291). Amortissement général de tous les biens acquis par la maison de Pontigny jusqu'à ce jour dans le royaume de France et le comté de Champagne, octroyé par le roi Philippe le Bel au susdit monastère et aux religieux qui l'habitent (1304). Amortissement général de tous leurs biens situés dans les comtés d'Auxerre et de Tonnerre accordé aux moines de Pontigny par le comte Jean de Chalons (1317).