Document d'archives : Lacunes de mars-décembre 1720. Certificats de santé délivrés gratis aux particuliers. Election consulaire de 1721. Picote des...

Titre :

Lacunes de mars-décembre 1720. Certificats de santé délivrés gratis aux particuliers. Election consulaire de 1721. Picote des troupeaux des bouchers. Ferme des émoluments. Adjudication de la maison de Jean Bastié, abandonnée à la communauté. "Précautions contre la contagion (peste) qui continue en Provence : Toutes les portes et fenêtres basses, depuis la porte de Montpellier jusques aux faubourgs de la porte du Rouergue, seront fermées aux dépens des particuliers sur le derrière des maisons, à la diligence des consuls, et charge est donnée au sieur François Teureau, 3ème consul, pour en avoir l'inspection et faire exécuter la présente délibération pour ce chef et dans huitaine ; et, comme il y a quelques particuliers qui refusent de monter la garde, et d'autres d'y demeurer pendant le jour, il sera écrit au duc de Roquelaure pour le prier d'ordonner que tous les habitans de la ville sans distinction seront tenus de se trouver à la garde des portes à leur tour et d'y demeurer depuis l'ouverture des dites portes jusques à la fermeture, sans pouvoir s'en exempter sous quelque cause et prétexte que ce soit".

Contenu :

Présentation du contenu
Députation aux Etats de la province. Augmentation du prix de la viande de boucherie pendant le carême de 1721, elle se vendra 4 sols six deniers la livre de mouton et 3 sols 6 deniers le boeuf. Députation à l'assiette du diocèse. Bail annuel de la fourniture des casernes. La contagion continuant en Provence et à la Canourgue, le conseil délibère que "la ville sera entièrement fermée en élevant des murailles et faisant des barrières depuis la porte de M. d'Arènes jusques au coin du jardin des Capucins, au moyen de quoi les moulins se trouveront dans l'enceinte de la ville de même que la communication avec la rivière". Augmentation du nombre des conseillers au conseil de santé. Feu de joie pour la convalescence du roi. Emprunt de 1,074 livres pour la dépense de la clôture de la ville. Députation vers le duc de Roquelaure à Quissac pour recevoir ses ordres. Ban des vendanges. Paiement de 150 salmées de blé acheté à Nîmes pendant la contagion de 1720. Emprunt de 2,000 livres pour subvenir aux dépenses occasionnées par la contagion : construction de baraques et guérites pour les sentinelles des portes de la ligne, fournitures de bois et chandelles et fermeture de la ville. Diminution de 4 deniers par livre sur le prix de la viande, motivé par la valeur du bétail. "Défense d'entrer aucun vin étranger dans la ville, sous peine de 100 livres d'amende et confiscation du vin, néanmoins il sera permis à l'ordinaire de laisser entrer le vin muscat, le vin blanc et autres liqueurs". Contingent de 98 livres que le ville est tenue de fournir pour la construction d'une fontaine au fort Saint-Louis à Saint-Hippolyte. Indemnité de 400 livres, accordée au fermier des émoluments en 1721, parce qu'on n'a porté aucun grain du Rouergue à cause de la contagion. Etablissement d'un homme pour enlever les immondices de la ville (1722). Nomination de collecteurs forcés. "Prix de la viande portée à 4 sols 6 deniers la livre de mouton et 3 sols 4 deniers le boeuf et la brebis, à partir du 20 avril 1722, avec faculté pour le fermier de boucherie de délivrer les cuirs à 3 livres 10 sols le quintal, les graisses à 30 livres le quintal, les eaux de mouton longues à 16 livres et les tondues à 6 livres, jjusques au 21 juillet prochain et sous l'obligation de donner un quintal cinquante livres de mouton aux pauvres". Difficultés avec M. de Ginestous-d'Argentières, lieutenant général de police, au sujet de sa charge. "Indemnité de 100 livres accordée à la demoiselle de Cassagnes, dont on a brulé les nippes, hardes et habits parce qu'elle venait de Mende où régnait la contagion". Boucherie libre, à condition que les particuliers qui voudront faire boucherie se conformeront aux ordonnances depolice, paieront les droits du pied-fourché et d'équivalent, et d'égorger les besetiaux à l'écorchoir (1722). Procès au sujet d'un espace de terre près le pont de la ville, appartenant à la communauté, vendu par le sieur Jean Bastié, d'Avèze. Feu de joie pour le sacre du roi. Feu de joie pour la délivrance de la contagion (mars 1723). Demande que M. Ginestous d'Argentières, viguier, soit pourvu de l'office de gouverneur de la ville. Vente des boisages des barrières. Acquisition du droit de promenade et tenue des foires aux Chataignets, moyennant : 1° 1,500 livres au sieur François d'Assas, sieur de Ferrières ; 2° 500 livres au sieur du Vernet ; et 3° 500 livres au sieur "Estienne" Villars, par actes reçus un peu plus tard par François Arman, notaire au Vigan (en février 1725). Feu de joie et réjouissances en l'honneur de la promotion du duc de Roquelaure au grade de maréchal de France. Construction de la halle du marché sur l'emplacement de l'ancienne église (c'est la halle actuelle). Fontaine du bout du pont, établie aux frais des habitans de ce quartier (octobre 1724). Emprunt de 2,000 livres pour payer le 2éme tiers de la construction de la halle. "Différents avec le marquis de Vissec (baron d'Hierle) qui prétend avoir la justice haute et criminelle dans une partie du district de la juridiction de cette ville qu'il porte jusques vers le milieu du faubourg du Rouergue (rue des Barris), qui se trouve uni avec la ville depuis la démollition des murs, et qui prétend encore avoir toute la justice dans la maison qu'il occupe près du Vigan, située dans le même territoire". Feu de joie pour le mariage du roi. "Nomination pour médecin de la ville de M. François Quatrefages sieur de Laroquete, docteur de l'université de Mmontpellier, et qui pendant longtemps a servi le public dans la ville de Nismes et dans le pays, et s'y est acquis beaucoup de réputation sur sa sagesse et sa capacité, lequel a bien voulu généreusement consentir de s'établir en cette ville à condition qu'on lui donnera livres de gages par an, moyennant quoi il sera tenu de servir tous les malades qui l'appeleront, etc." (1725). Nomination du sieur Despinasse comme 2ée médecin de la ville "aux gages de 100 livres par an, outre ce qui pourra être imposé par la Paroisse, aux conditions par lui proposées de servir gratuitement les habitans de cette ville qui voudrony l'appeler ou qui pouerront avoit recours à lui en l'absence de M. de Laroquete". Logement du prédicateur du carême. Croix de la mission, dirigée par l'abbé de Rochebouët, vicaire général, élevée et mise en place moyennant la some de 288 livres 18 sols. Feu de joie pour la convalescence du roi. Mesures en pierre pour la halle du marché. Remboursement de l'office de greffier consulaire et de police. La tour de l'horloge, située à la porte supérieure, menaçant ruine, on propse de mettre l'horloge au clocher de la nouvelle église. Procès avec le sieur David Villeméjane se disant crancier de la ville. Vérification de la tour de l'horloge par le sieur Giral, architecte de Montpellier, et de l'horloge par le sieur René Belfleur, horloger dudit Montpellier. Feu de joie pour la naissance de 2 princesses. Procès avec le sieur Etienne Parlongue au sujet du prix de rachat de l'office de greffier consulaire. Approbation des plans et devis pour réparations à l'horloge et son changement sur le clocher de nouvelle église (1728). Le sieur François Teureau, architecte de la ville, est chargé de l'inspection des travaux pour l'exhaussement du clocher de l'église, afin d'y placer l'horloge. Réparations à l'église et à la plate-forme qui est devant. Ordonnance sur l'éducation des enfants des nouveaux-convertis (1er février 1729). Construction du pont de la Croix (1729). "Proposition d'acheter 800 setiers de blé pour remédier à la subsistance des habitans, vu la rareté des grains par suite de la mauvaise récolte de l'année dernière (1728), le blé vaut 16 livres le setier et il est à craindre qu'il n'augmente encore davantage". En exécution de la délibération prise à ce sujet, on acheta 600 setiers blé, moitié Bourgogne et moitié Levant, au prix de 7 livres 15 sols le setier, à Montpellier au grenier de la province. Règlement général de police (12 septembre 1729). Entente avec les consuls d'Avèze et de la Paroisse au sujet du ban des vendanges. Bail de la réfaction de l'horloge, le clocher de la nouvelle église étant prêt à la recevoir. Feu de joie pour la naissance du Dauphin. Rembousement par la province du louage des lits des casernes. "Le mesurage des grains et châtaignes est porté à 6 deniers, au lieu de 4 deniers la carte qu'on exigeait auparavant, attendu l'augmentation de la carte de plus d'un tiers depuis l'introduction dud. Droit". Réclamation au sujet de la cotisation du sieur de Lagardiole : "Lors de l'établissement de la capitation, noble Charles de la Cour sieur de la Belière résidant au lieu d'Aulas fut cotisé dans lad. Paroissse. Ayant été assassiné par les fanatiques (camisards) en 1704, le sieur de Lagardiole, son fils, capitaine d'infanterie dans le régiment de Bresse, continua d'y résider ; mais l'année suivante ayant quitté le lieu d'Aulas pour résider en cette ville, il y attira la dame d'Aiglepierre son épouse, de la ville de Salin en Franche-Comté, d'où elle est originaire, qui y reste depuis 25 ans y ayant acheté une maison. En 1706, led. Sieur Lagardiole fut tué au siège de Turin, et lad. Dame Aiglepierre, sa veuve et son héritière, fut cotisée à la capitation aud. Lieu d'Aulas ; comme elle n'avait jamais résidé aud. Aulas, la communauté du Vigan aurait pu contester cette cote mais led. Sieur de Lagardiole, son mari, ayant dû en quelque mauvaise manière suivre le domicile de son père, quoiqu'il fût au service et marié hors de sa maison, on ne ovumut point discuter cette cote, qui devait dans les suites revenir au Vigan. La dame d'Aiglepierre ayant marié depuis 2 ans le sieur de Lagardiole, son fils unique, qui est né au Vigan, on a cru être en droit de le capiter (1730) ". Vente des soies au foires du Vigan, à partit de 1730. Demande que la foire du 9 septembre dure trois jours (1730). "Plaintes du sieur Daudé, maire, au sujet de la jouissance de la fuite des eaux des fontaines dans laquelle il est troublé, jouissance qui lui avait été inféodée par le prieur et co-seigneur du Vigan, et mesures prises à ce sujet". "Maîtres Guillaume Finiels père et François Begon, avocats, sont nommés pour faire les recherches et dilligences nécessaires pour recouvrer les actes de la communauté, qui peuvent être entre les mains des particuliers et faire un inventaire tant de ceux qui seront recouvrés que de ceux qui auront été mis depuis le dernier inventaire duquel lesdits Finiels et Begon recoleront aussi les pièces pour mettre le tout en ordre et en état de les pouvoir trouver facilement ; et au surplus, il a aussi été ddélibéré que par le sieur teureau, architecte de cette ville, il sera fait un devis pour faire un cabinet entre deux voûtes, sur le degré de l'hôtel-de-ville, où on entrera par une poprte à côté de la cheminée de la grande salle". Feu de joie pour la naissance du duc d'Anjou. Entreprises des propriétaires des prés et jarins sur l'eau de la fontaine, qui prive la ville d'eau, l'aqueduc ayant été coupé et le fontainier battu, maltraité et jeté dans l'eau (1731). "Plaintes contre M. de Vissec qui prétend avoir un droit de péage sur les dindes à l'entrée de la ville". Achat de robes rouges pour les consuls. Décision portant que "les visites consulaires ne doivent être faites qu'en vertu d'une délibération". Projet d'établissement d'un couvent de Filles-du-Verbe-Incarné. Députation aux états de la province. Droits d'amortissement et confirmation. Echenillage (1733). Arandissement du parterre de M. de Ginestous sur la promenade des Chataignets (1733). Feu de joie pour prise de Pizzighiton et du château de Milan (1734). Ferme de la boucherie. Feu de joie pour la bataille de Parme ; la prise de Philisbourg ; la bataille de Guastalla. Oppositions aux offres faites par le sieur de Villeméjane pour acquérir l'office de lieutenant de maire, rétabli en 1733. "Maîtres Guillaume Finiels et la TOur d'Arboux, avocats, sont nommés pour recouvrer les papiers de la communauté et continuer l'inventaire, qui n'a pas été fait deuis 30 ans. Surcharges d'allivrement de M. de la Garde et autres. Rapport d'experts pour décharger des tailles le terrain que les R.P. Capucins ont acquis des sieurs Pierre Guibal et François Teureau pour y bâtir leur église (1736). Projet de rachat de l'office de greffier ancien et alternatif. Dissentiments avec M. Venturin, dont la maison a servi de casernes. Répartition de la somme de 590 livres pour le dixième de l'industrie. Nomination de M. de Laroquete pour médecin de la ville, aux gages de 500 livres par an (1736). Confirmation des offices de maire à M. Daudé. Tables, V. BB,2. Notaires cités dans le registre : Arman (François, V.BB,11. Aguze (Jacques), notaire au Vigan (1710-1752), dont les minutes sont pour la plus grande partie en l'étude Prade, notaire au Vigan, les année 1739-1740 sont en l'étude de Mre A. Sarra, notaire au Vigan. Delaval (Guillaume), V.BB,9. Delaval (Jean), V. BB,12. Finiels (François), V. BB,12. Guibal (Jean), notaire au Vigan (1734-1765), dont les minutes sont au pouvoir de Maître Ferrier, notaire au Vigan. Teissier (Jean), notaire au Vigan (1732-1766), dont les minutes sont en l'étude Ferrier. Consuls : 1720, V. BB,12 ; 1721, Pierre Liron sieur d'Airolles, Laurent Fortié fils et François Teureau, architecte ; 1722, David Lapierre, conseiller du roi, ancien commissaire aux revues, Laurent Fortié fils, continué, et François Boulet dit Beauregard ; 1723, David Lapierre, continué, Antoine Mazel, chirurgien, et Antoine Monteils, droguiste ; 1724, Guillaume Finiels fils, avocat, Antoine Mazel, chirurgien, continué, et David Laporte ; 1725, Pierre Villeméjanne, bourgeois, Antoie Mazel, chirurgien, continué, et Marc Dalmières filsl, chaudronnier ; 1726, Pierre Villeméjanne, bourgeois, continué, Antoine Mazel, chirurgien, continué, et François Boulet dit Beauregard ; 1727, les mêmes furent continués ; 1728-1729, Pierre Villeméjane, bourgeois, continué, Pierre Garnier et François Boulet dit Beauregard, continué ; 1730-1731, Jacques Saubert, bourgeois (ancien marchand), Jean Lacroix, maître perruquier, et Louis Puech ; 1732, Jacques Saubert, bourgeois, continué, François Boulet dit Beauregard et Marc Maurin, maçon ; 1733, Jacques Saubert, bourgeois, continué, Jean Teissier, notaire et Pierre Ribarcn facturier ; 1734, Jacques Delacour, marchand, Jean Tessier, notaire, continué, et Pierre Ribarc, facturié, continué ; 1735-1736, es mêmes furent continués. Table des arrêts du conseil d'Etat, ordonnances, etc.

Cote :

E dépôt 141/14

Informations sur l'acquisition :

Historique de conservation :
Historique de la conservation
BB 13

Description physique :

Description physique: (Registre) In-8°, 256 feuillets papier.
Registre
Registre: Oui

Personnes ou Institutions :

commune du Vigan

Archives départementales du Gard

Liens