Transcription : « Lundi 23 juillet 1917. Ma chère Maria Ce matin je n'ai pas grand chose à te dire je n'ai pas reçu de lettre je continue à aller mieux quand mes plaies seront guérie je pense que je pourrai marcher sans béquilles rien qu'avec des bâtons il y a des jours que ça va bien mieux les uns que les autres je t'avais dit que je ne pouvais pas marcher avec des béquilles Vendredi soir et hier soir je portait bien mes pieds à plats je faisais 2 ou 3 pas sans me tenir à rien c'est pour cela que quand mes plaies seront refermée je pense pouvoir marcher avec des bâtons mais ma plaie gauche le Major me dit Samedi qu'elle durerai encore longtemps. J'ai parlé à l'infirmière pour avoir un indicateur elle va aller voir à la gare voir si elle en trouve il te faut un indicateur de l'Ouest pour notre pays et ici ce n'est pas le même donc il t'en faut deux pour te renseigner à venir jusqu'ici je t'enverrai celui qui te servira pour partir puis tu pourras te procurer l'autre à Paris. Ton Mari qu t'embrasse bien fort ainsi que mes enfants. Alphonse. Bonjour à tous. / l'indicateur d'ici ce doit être le P. l.. M. [écrit au recto] ».