Les hommes affrontent les intempéries hivernales dans le secteur de Tahure (Marne) : " Il y avait de l'eau dans les boyaux presque jusqu'aux genoux " (12-02-16, vue 6), " Dans ce nouveau gourbi, il y a pas de paille. On couche sur la boue et toujours l'eau goutte du plafond " (17-02-16, vue 9). Athanase Carteau, malade, restera à l'infirmerie du 19 février au 5 mars (vues 10-16). Les brancardiers reçoivent un revolver (14-03-16, vue 19). Le bataillon d'A. Carteau est relevé le 22 avril (vue 30). Embarqué le 27 mai à Saint-Hilaire-au-Temple (Marne), il débarque à Sainte-Menehould (Marne), pour se diriger par étapes sur Verdun (Meuse) (vues 47-54). Il monte en ligne le 15 juin près de Thiaumont (Douaumont, Meuse) (vue 56). Les blessés sont évacués à Bras-sur-Meuse (17-06). " C'est un endroit dangereux. On ne peut chercher les blessés que de nuit. On [le] surnomme : le Trou de la Mort. La 9e est à une vingtaine de mètres des Allemands et il faut aller, par la plaine, en sautant d'un trou de marmite dans l'autre " (18-06, vue 60). Le 21 juin, A. Carteau note : " Le soir, à la nuit, nous allons encore aux blessés. Nous turbinons encore jusqu'au matin. C'est la 5e nuit que l'on ne se couche pas " (vue 62). Lors d'une sortie, A. Carteau manque de peu d'être fait prisonnier (23-06, vue 65). Après 10 jours au front, le régiment est relevé le 24 juin et transféré à Combles-en-Barrois (Meuse) (vue 68).
Suivent trois chansons ms. (paroles) : " La caissière du Grand Café ", " Beau soir de Vienne ", " Fleur de misère " (vues 75-77).