Présentation du contenu par Frédéric Bianchi :

Il explique que de quinze hectares à Lestreture ils sont passés à 60 hectares à Saint-Julien-Puy-Lavèze mais il a fallu petit à petit restaurer cette ferme car au début seulement 20 hectares étaient cultivables. Il présente une photocopie des actes notariaux de sa famille. Il raconte qu'enfant, avec ses camarades, ils essayaient de casser les tasses du téléphone au lance pierre et le fait de réussir, signifiait avoir la considération de tous. Il montre des photographies personnelles et présente la plaquette de Paul Roche. Il montre une photographie de la maison de ses grands-parents prise lors d'une vidange on voit les niches du cantou mais pas les pierres d'ensemble puis il montre une photographie de Lestreture. En ce qui concerne l'eau potable ses parents avaient un puits. La petite maison de la SNCF avait, elle aussi, un puits mais c'était une maisonnette pour loger les employés SNCF car la barrière était commandée à distance par la mère d'Antonin Bourboulet . Ils regardent l'aquarelle encadrée et posée au mur, aquarelle qui représente Lestreture et ses alentours. Madame Guittard signale que ses beaux-parents et son mari parlaient toujours de leur pays disparu. Il évoque la plaquette de Paul Roche et il se souvient d'une anecdote, une dame qui gardait ses moutons sur le bord de la route a vu une voiture renverser son chien. Désemparée elle décide alors de le jeter dans la Dordogne et de rentrer. Une fois chez elle, elle se plaint auprès de son mari de ce malheur mais, tout surpris, il lui répond que cela fait plus de deux heures que le chien est rentré à la maison. Par la suite il raconte une histoire écrite par Paul Roche qui explique qu'à Port-Dieu ils y avaient des gens qui récupéraient les ardoises d'une maison détruite sans dire un seul mot. Paul Roche fait remarquer que les fossoyeurs, lorsqu'ils creusent une tombe, se parlent entre eux mais là rien, pas une phrase, pas un mot, l'heure était grave. Armelle Faure raconte elle l'anecdote du bouc qui se voyant dans la glace y a foncé dedans, Monsieur Guittard se souvient bien de cette anecdote. Il raconte ensuite qu'à la suite d'une inondation un couple avait décidé de sauver ce qui lui était cher, la femme a sauvé les vaches et le mari le tonneau.