Document d'archives : Élections, plébiscites (1848-1871)

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1-2. Notes sur les préfets du Cantal du 11 Mars 1848 au 9 Avril 1853 ; 1. Salarnier (Joseph), commissaire provisoire, puis préfet (11 Mars 1848-28 Juin 1849) ; 2. Malher (28 Juin 1849-11 Mai 1850) ; Fournier (A.) (5 Juin 1850-26 Novembre 1851) ; Bourlon de Rouvre (L.) (26 Novembre 1851-9 Avril 1853)
50-90. Le coup d'État du 2 Décembre et ses suites dans le Cantal (2 Décembre 1851-16 Septembre 1852) ; 50-79. Copie de journaux (1 cahier) ; 50. Rien à signaler au lendemain du coup d'État, en dehors de chants séditieux dans la nuit du 4, à Mauriac ; 52. Proclamation du nouveau préfet, Bourlon de Rouvre, arrivé le 4 ; 65-67. Plébiscite du 20 Décembre 1851 ; 65-66. Résultats pour le département (Lettre du préfet Bourlon de Rouvre aux sous-préfets, maires, fonctionnaires et habitants du Cantal) ; 85-88. Copie de correspondance (Mars-Septembre 1852) ; 86. "Les hommes qui rêvent le renversement de la Société sont nombreux dans le département, mais ils n'ont pas de chefs et n'ont tenté aucun mouvement insurrectionnel lors des événements de décembre 1851" (Le préfet Bourlon de Rouvre, 22 Avril 1852) ; Notes sur Verny, Fenoilhac et Basilet (Idem) (Cf. 83)
91-95. Élections municipales (Août 1852) : rapport du préfet Bourlon de Rouvre ; 91. A Saint-Flour, "ville qui est aussi mal intentionnée que possible", "la liste non pas seulement démocratique mais démagogique et socialiste a passé complètement" ; 92. "J'ai pris un arrêté prononçant la suspension du Conseil municipal et la nomination d'une Commission. Je me suis hâté de prendre cette mesure parce que je n'ai pas voulu laisser aux conseillers élus le plaisir de donner leur démission pour refus de serment" ; 93. "Un nombre considérable d'hommes hostiles ou au moins peu dévoués (au gouvernement) se sont glissés dans les Conseils des communes". Les causes, d'après le préfet, qui écrit notamment que "les élections municipales se font dans les auberges et dans les cabarets" ; 94. Les élus "ont dû souvent leur succès à leur qualité d'aubergistes" ; Dans certaines communes, "les élections municipales ont été si mauvaises que j'ai dû prononcer la suspension des Conseils et les remplacer par des Commissions administratives" ; 95. Conclusion : "Si les électeurs du Cantal ont nommé un assez grand nombre d'hommes peu dévoués au prince-président, ce résultat ne me paraît devoir être attribué que dans des cas très rares au désir de se montrer hostile au gouvernement et à l'administration". Il faut tenir compte essentiellement, d'après le préfet, des intrigues et des passions locales.

Cote :

27 J 135

Ressources complémentaires :

Localisation des originaux
Copies, principalement des Archives nationales

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