L'informateur poursuit son récit de vie chronologique. Il parle de ses relations avec ses parents en insistant notamment sur la sévérité de sa mère, et avec ses amis en détaillant beaucoup le fonctionnement et les rituels du mouvement des Eclaireurs. Il évoque en même temps son entrée et sa vie à l'Ecole Normale de Draguignan. L'informateur insiste beaucoup sur la lecture du journal pacifiste La Patrie Humaine et sur l'influence que son fondateur, Monsieur Gilet, a eu sur lui. Il raconte ensuite ses souvenirs du service militaire dans l'école des mécaniciens de la Marine à Toulon, de son aide apportée aux nécessiteux et aux analphabètes, puis il évoque son mariage avec une normalienne. L'informateur poursuit par le récit de leurs premières années d'enseignement à Nans-les-Pins, les critiques auxquels ils ont du faire face (notamment de la part des parents et du curé) et la spécificité de leur pédagogie avec un accent mis sur les activités périscolaires telles que des sorties, des kermesses, des camps de vacances laïques tout au long de l'année et lors des vacances scolaires à La Foux, Cogolin et Bargemon. Il évoque également son rapport avec la franc-maçonnerie de Brignoles, le syndicat des Instituteurs et souligne l'importance du bénévolat et la difficulté à subventionner ces camps. L'informateur continue son récit à la fois par son déplacement d'office à Ginasservis, l'annonce de la seconde guerre mondiale, sa mobilisation dans la Marine et la débrouillardise mise en œuvre pendant cette période.