La pauvreté du dossier sur les relations politiques franco-paraguayennes, où l'on trouve essentiellement les comptes rendus du 14 juillet à Assomption, est le reflet de la pauvreté des relations politiques de la France avec la dictature bien installée de ce petit pays. Les atteintes aux droits de l'Homme sont sous-estimées par l'ambassadeur de France, qui voit, notamment au début de son séjour, avec un optimisme que ne partage pas la direction d'Amérique, un retour du régime aux libertés avec la libération d'opposants politiques.

Le dossier sur les relations économiques est mieux nourri et l'on peut y constater des échanges dynamiques, surtout dans le domaine agricole mais également industriel et en matière d'énergie et de transports. Ces échanges sont encouragés par de nombreuses visites, notamment du ministre paraguayen de l'Industrie et du Commerce, et par la signature d'une Convention sur les investissements.