1607. — Collations, par Charles-Salomon du Serre, évêque de Gap : la cure de La Fare, vacante par décès de Christophe Allard, à Claude de Laup (de Alpo). Château de Rambaud, près Gap, 7 novembre 1607 ; — la cure de Notre-Dame de Rourebeau et Saint-Martin de Montjai, vacante par incapacité d'Antoine-René d'Agoult, clerc, à Benoît Garcin, prêtre de Salignac. Gap, maison de noble Daniel du Serre, frère dud. Évêque, 12 novembre ; — la chapelle de Rémusat (de Remusaco), à Gap, résignée par Charles Arnaud, chanoine, à Laurent Aréod, doyen de Gap, ib., 5 décembre ; — les trois chapellenies d'Aspres-sur-Buëch, l'une fondée par Giraud Guichard, au grand autel de l'église paroissiale, et les autres appelées des Sagnières (de Sagnéria), et de Guigues Franc, vacantes par décès d'Antoine Blain, de La Faurie, et de Laurent de Prado, prêtre, à Pierre Jacquelinet, clerc de Saint-Julien-en-Bochaine, présenté par dom Jacques Denis, prieur du monastère de Durbon, 12 décembre ; —la chapelle Saint-Claude, fondée au Noyer, par Jean Prel, prêtre dud. Lieu, résignée par Antoine Prel, clerc, à Jean Beraud, clerc de Barcelonnette (de Barcilona in Terra Nova, Hœbredunensis diocesis), présenté par Claude Prel, 19 décembre ; — la cure d'Authon, depuis longtemps sans titulaire, à Jean Murin, prêtre, de Lambert, diocèse de Digne, 29 décembre ; — la chapelle Saint-Étienne et Sainte-Colombe extra ortos, à Gap, vacante par décès de noble Germain Flotte, aumônier dud. Évêque, à noble Guillaume de Gril, bénéficier de l'église de Gap, 31 décembre 1607.

1608. — Collations, par Jean Buysson, chanoine et vicaire général de Gap : la cure de Curbans, vacante par décès de Marcellin Champsaur, à Esprit Amar, clerc habitué de l'église cathédrale de Gap. Gap, in platea predicte cathedratis, circa cappellaniam Beale Marie Magdallenes, 8 mars 1608 ; — par l'évêque du Serre, la cure de Saint-Pierre d'Argenson, à Antoine Verdier, prêtre du diocèse de Vaison, 25 avril ; — la cure de Clamensane, résignée par Antoine Richard, protonotaire apostolique, à Antoine Bernier, prêtre de Manosque, 19 mai ; — la cure de Lettret, vacante par décès de Pancrace de Saint-Martin, à Louis Carro, diacre de Tallard, 19 juillet ; — le prieuré de Notre-Dame du Pin (de Pino), de l'ordre de Saint-Jérôme, à frère Pierre d'Astoin (de Stoino), religieux dud. Ordre, 17 septembre ; — la cure d'Orpierre et les quatre chapelles Saint-Pierre, Saint-Martin, Sainte-Catherine et Notre-Dame des Grâces, vacantes per indebitam illarum detentionem et occupationem seu usurpationem de Jean Reynaud, à Guillaume Michel, prêtre du Revest, 24 novembre ; — les susd. Quatre chapelles d'Orpierre, à noble Pierre Paparin de Ghaumont, clerc de La Baume-lès-Sisteron, 25 novembre ; — la chapelle Saint-Anne des Escofiers ou des Agreniers, vacante par incapacité de César Eyssautier, à Paul Sossi, fils de Pierre, de Digne. Gap, jardin de l'Évêché (inhorto seu viridario nostro episcopali) ; — la cure d'Authon, résignée par Jean Murin, prêtre de Lambert, à Elzéar Rostain, prêtre de Corbon, diocèse de Digne, 9 décembre — Ordonnance épiscopale, suivant laquelle le prieuré de Notre-Dame du Pin, ordre de Saint-Jérôme, résigné par frère Pierre d'Astoin, est affecté, ainsi que ses revenus, à l'œuvre du séminaire diocésain, pro seminario ad institutionem juventutis, juxta decreta et sacrosancte synodi et concilii Tridentini instituta, ad deserviendum in divinis, infra civitatem et diocesim nostras Vapincenses, ut religiose videbilur instituendum. Deux supérieurs ou administrateurs, parmi lesquels led. Pierre d'Astoin, en qualité de prieur, et un clerc novice, dirigeront six clercs ou séminaristes et les nourriront avec les revenus du prieuré. Gap, 12 décembre 1608.

1609. — Collations : trois chapellenies sous le titre de Notre-Dame fondées à Saint-Maurice de Valgaudemar, dont une par Barthélemy Gras, et les deux autres tenues naguère illégitimement par Jean Galland, à Étienne Érier (Erierio), clerc de Pernes, diocèse de Carpentras, 6 janvier ; — le prieuré de Saint-Martin d'Aups (de Auxio), à Sigoyer-sur-Tallard, résigné par noble Pierre Davin, à Simond Davin, son neveu, clerc de Gap, 15 janvier ; — le prieuré de Saint-Arey, près Gap, résigné par Jean Reynaud, à Balthasar Espié (Spie), clerc de Gap, 2 fév. ; — la cure de Saint-Julien-en-Champsaur (de Buissardo), vacante depuis plusieurs années, à Esprit Marentier (Marenthio), al. Aubert, de Réalon, diocèse d'Embrun, 2 juin ; — le prieuré de Notre-Dame de Beaulieu de L'Épine, vacant par incapacité de Louis Chambaud, à Germain Flotte (Flotano), aumônier de l'évêque, 6 juin ; — la cure de Notre-Dame de Beauvoir de Pelleautier, résignée par Esprit Marentier, de Réalon, à Adam Miliard, prêtre de Marseille, 13 juin ; — la cure d'Authon, résignée par Germain Flotte, à Jean Murin, de Lambert, diocèse de Digne, 21 juillet ; — la cure de Saint-Julien-en-Bochaine, vacante par décès de Barthélemy du Pin (de Pinu) à Étienne Olier, prêtre de Sablet, diocèse de Vaison, présenté par Emundus Martin, prieur du monastère de Durbon, 29 juillet ; — la cure de Saint-Jean de Montorsier en Champsaur, vacante depuis plusieurs années, à Étienne Bonardel, prêtre de Pontis, diocèse d'Embrun, 16 septembre 1609.

1610. — Collations, par l'évêque du Serre : la sacristie du prieuré de Mévouillon, depuis longtemps sans titulaire, à Georges Bolle, prêtre, de Viens, diocèse d'Apt, 17 mai ; — la chapelle Sainte-Catherine, à Montmaur, à noble Claude Flotte, clerc de La Roche-des-Arnauds, 6 octobre 1611. — Lettres « de l'ung des greffiers civil et criminel en la juridiction temporelle et ordinère de l'évesché de Gap », par l'évêque du Serre, en faveur de « Jean Céas, praticien de la ville de Gap », fils de Guillaume, marchand. Gap, 30 janvier 1611 ; — « de courrier en l'évesché de Gap », pour « noble David de Bosse, sieur du Goutailh », 9 mars. — Collations, par Jacques Salvaty (Salvatus), archidiacre, vicaire général : la chapelle Saint-Nicolas, à Rambaud, vacante par décès d'André Brochier, à noble Louis de Saint-Germain, clerc du diocèse de Grenoble, présenté par Jacques de Saint-Germain, son père, patron, 4 septembre ; — la cure d'Orpierre, résignée par Antoine « Veteris, sive Vieux », d'Orpierre, procureur de Guillaume Michel, du Revest, diocèse de Sisteron, à Jean « de Murin », al. « Murin », prêtre de Lambert, diocèse de Digne, 11 septembre ; — les quatre chapelles Saint-Pierre, Saint-Martin, Sainte-Catherine et Notre-Dame de Grâces, à Orpierre, résignées par led. G. Michel, à Pierre Paparin de Chaumont, clerc, de La Baume-lès-Sisteron, 20 septembre 1611, etc.

1612. — Collations de la cure de La Roche-des-Arnauds, depuis plusieurs années sans titulaire, à Jacques Tourniaire (Tornatoris), prêtre de La Brillanne (de Breliana), diocèse de Sisteron, 5 janvier 1612. — Lettres de vicaire général de Gap, en faveur de Claude Girardot, maître ès arts, docteur en théologie, habitant à Gap, et d'Honoré Buysson, sacristain de l'église de Gap, 6janv. — Collations du prieuré-curé de Montmaur, résigné par Claude Pompier, prêtre du Saint-Esprit, à Jacques Chaulier, diacre de Chorges (de Caturissis), diocèse d'Embrun, 28 fév. — Lettres : « de substitue du procureur d'office et patrimonial de Mgr le Rme évesque, comte et seigneur de Gap, pour messire Jean Brunet-Blocard, notaire royal et procureur aux cours de Gap », 16 juin ; — de vicaire général de Gap, en faveur de Claude Girardot et de Paul de Beauvois, chanoine, juge spirituel et official, 25 juin ; — Collations, par Paul de Beauvois : le prieuré rural de Saint-Domnin de Barras et la chapelle Sainte-Catherine de Valernes, résignés par Antoine Richaud, protonotaire apostolique, à Jean Richaud, clerc du diocèse de Sisteron. Gap, maison de noble Françoise Mutonis, veuve de noble Claude de Chappains, seigneur de Châtillon, où habite led. Antoine Richaud, qui y est malade, 29 juin ; — les cures de Châteauneuf-d'Oze et de Châtillon, depuis longtemps vacantes, à Jean Chastrosi, prêtre de Marignane, en Provence, 5 juillet ; — les chapelles Notre-Dame du Clocher et Saint-Martin, à Gap, résignées par Laurent Vellin, clerc de Gap, à Antoine Boyer, habitué de ladite église. Gap, in orto seu viridario domus canoniœ, quam habitamus, 29 juillet 1612, etc.