Document d'archives : Lycée Pierre de Fermat (Toulouse).

Contenu :

Le sous-fonds regroupe quatre versements du lycée Pierre de Fermat comprenant des archives du lycée et du collège Pierre de Fermat : 2971 W (1865-1961) versé en 1971, 3751 W (1889-1968) versé en 1979, 5280 W (1934-1960) versé en 1983 et 8090 W (1855-2011) versé en 2017-2019.

Inventaire d'archives :

Lycées

Informations sur le producteur :

producteur: Lycée Pierre-de-Fermat (Toulouse)
fournisseur: Lycée Pierre-de-Fermat (Toulouse)
Le lycée Pierre-de Fermat descend en droite ligne et presque sans rupture de continuité du Collège des Jésuites autorisé par édit de Henri II, rendu à Nantes en 1551 et confirmé le 19 décembre 1566 ; il a été ouvert le 20 janvier 1567 à l’Hôtel de Bernuy construit dans la première moitié du XVIe siècle.
A défaut de renseignements plus précis, on peut supposer que son organisation et son plan d’études étaient semblables à ceux de tous les collèges Jésuites. Son rôle local a été suffisamment important pour justifier, au moment de l’expulsion des Jésuites en 1763, le maintien de l’établissement.
Ainsi, des « lettres patentes du Roi » du 27 novembre 1764, « portant confirmation du Collège de Toulouse », arrêtent les conditions de son fonctionnement comme Collège royal.
Sous la Révolution, devenu Collège national, il fait place à l’école centrale de la Haute-Garonne. Enfin, par décret de 1806, il prend le nom de Lycée Impérial.
Dès lors, l’établissement poursuit sa vie sans interruption importante, sa dénomination changeant avec les régimes à Nouveau Collège Royal en 1815, lycée en 1848, Lycée Impérial en 1852, Lycée de Toulouse en 1871, il garde ce nom jusqu’en 1957. Il sera baptisé alors Lycée Pierre-de-Fermat en souvenir du grand mathématicien du XVIIe siècle né à Beaumont-de-Lomagne et Conseiller au Parlement de Toulouse.
Le lycée n’a cessé d’apporter une contribution importante à la formation des cadres supérieurs de la nation par la création sous le règne de Louis-Philippe de classes supérieures destinées à préparer les candidats aux grandes écoles (Polytechnique, Saint-Cyr, l’école navale, l’école centrale des arts et manufactures, l’école normale supérieure, l’école des Mines, l’institut agronomique, l’école vétérinaire…). Concurremment avec l’Université, et dans certains domaines à son détriment, il draine l’élite intellectuelle de la région. Son rayonnement va d’ailleurs loin au-delà, puisqu’il attire un nombre important d’étudiants originaires d’autres régions de France, et de l’étranger.
Assez vite après leur installation dans l’Hôtel de Bernuy, les Jésuites ont agrandi leur domaine. Le portail monumental donnant sur la rue Lakanal, les bâtiments formant la cour de l’hémicycle datent du XVIIe siècle. C’est surtout au XIXe siècle que l’établissement absorbe beaucoup de bâtiments voisins, en particulier l’Hôtel du Rectorat de Toulouse, rue Malbec. L’affectation au lycée du vieux couvent des Jacobins, transformé en caserne sous l’Empire, puis rendu à la ville de Toulouse sous le Second Empire, rend possibles de nouvelles extensions. L’ensemble des bâtiments fait l’objet d’un remaniement général (restauration et bâtiments nouveaux) commencé en 1958 et terminé dix ans plus tard qui donne au Lycée son aspect actuel.
Une nouvelle phase de travaux de réaménagement des locaux intérieurs et des bâtiments est engagée en 2010

Informations sur l'acquisition :

Versement
1971/1979/1983/2017

Description physique :

100 mètres linéaires environ

Où consulter le document :

Archives départementales de la Haute-Garonne

Archives départementales de la Haute-Garonne

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