2 vers, dont 1 ouvert.

Dans ses Esquisses photographiques : à propos de l’exposition universelle et de la guerre d’Orient, parues en 1856, Ernest Lacan nous apprend : "... Auprès de ces intéressants spécimens figurent deux planches représentant l’ascaride (ver intestinal du cheval). L’une donne l’individu entier, l’autre le reproduit ouvert, afin de laisser voir l’organisation intérieure. Ce résultat est nouveau en photographie. Il fait prévoir tous les services que le nouvel art pourra rendre à l’anatomie pathologique. Il a fallu, pour copier ce ver conservé dans l’eau et placé horizontalement, que l’artiste renversât son appareil de haut en bas, et qu’il éclairât d’une vive lumière l’objet dont il voulait obtenir l’image. Nous espérons que le succès l’encouragera à persévérer ; car il y a là un précédent bien important pour l’anatomie des membranes, la chirurgie, la médecine, etc.".