L’enquêtrice demande des informations sur le colostrum au médecin qui explique que celui-ci est d’un aspect jaunâtre voire blanchâtre et qu’il est présent dès le huitième mois de grossesse. Il précise que ce premier lait contient des protéines, des graisses, des anticorps qui permettent de résister aux maladies virales mais qu’il ne contient pas de sucre. Il explique aux femmes qu’il est important de donner au bébé ce premier lait et qu’il est favorable d’allaiter mais que les femmes d’origine citadines sont plus réticentes à l’allaitement pour des raisons esthétiques. Depuis l’arrivée du VIH, les mères qui avaient l’habitude de nourrir d’autres bébés ou qui donnaient leur colostrum à d’autres enfants ne peuvent plus le faire car elle risquent de transmettre la maladie. Le médecin parle également de l’importance du premier contact physique peau à peau, de l’hygiène, de la qualité du colostrum selon les mères (odeur, goût) et explique l’importance de la stimulation des seins et de leur préparation pour la lactation.