Document d'archives : Papiers et authentiques conservés dans la châsse des reliques de saint Martin, en l'église Saint-Martin de Marcolès

Date : 1671 - 1894

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Pierre Cortez, docteur de Sorbonne en théologie, curé de Marcolès, certifie qu'en 1667, il a trouvé, dans le reliquaire en forme de bras, recouvert d'argent, un "os sacré" ; le papier par lequel Mgr Charles de Noailles, évêque de Saint-Flour, authentifiait la relique de saint Martin était en si mauvais état qu'au bout de quatre ans (donc en 1671) il était réduit en poussière

1671

Montoursy, prêtre, certifie que, le 12 novembre 1787, Mme Laforce, veuve de Laforce, conseiller au présidial d'Aurillac, lui raconta en son château de Lauberthie (commune de Sénezergues), "qu'étant allée à Tours pour y voir quelque parent elle visita l'eglise de Saint-Martin ; rencontrant un chanoine, elle lui demanda sur quel autel de l'église reposent les reliques de saint Martin ; le chanoine lui répondit, nous n'avons point ici des reliques de saint Martin, j'ai trouvé dans les archives que l'église de Marcolès près Aurillac possède une assés grande partie des reliques de Saint-Martin. Voilà tout, quod audivi testor. L'histoire rapporte que les protestans dissipèrent (…) les reliques de ce saint dans le 16e siècle". Mention manuscrite au dos, fin XIXe siècle : "Trouvé dans des papiers provenant de la succession de Marie Gladines, sœur de Saint-François, décédée à Marcolès le 15 décembre 1886, entre les mains de laquelle étaient parvenus par voies d'héritages les papiers de M. Fesq, ancien curé de Leucamp "

Début XIXe siècle (ajout fin XIXe siècle)

Ordonnance de Mgr de Marguerye, évêque de Saint-Flour, pour l'exaltation des reliques de saint Martin. Le texte relate l'invention des reliques et les dépositions des témoins interrogés en 1667, l'exaltation des reliques en 1671, la reconnaissance en 1818 et celle de 1842 ; il donne le détail des reliques et reliquaires disposés en 1842 dans la châsse (bois de la croix, mâchoire inférieure de saint Ferréol, voile ayant enveloppé la tête de saint Pierre, ossements des saints Ferréol et Géraud). L'ordonnance proprement dite détaille les fêtes et cérémonies de la Saint-Martin, ainsi que les indulgences attachées à ces exercices.

30 octobre 1842.

Procès-verbal de la translation des reliques de saint Martin, par Mgr Lamouroux, évêque de Saint-Flour, en présence de Gauzente, curé de Marcolès.

Juillet 1894