Transcription : « Jeudi le 5 juillet 1917. Ma chère Maria Je n'ai pas grand chose à te dire ce matin vu que je n'ai pas eu de lettre hier cela ne se pouvait pas non plus puisque celle de lundi je l'ai touchée Mardi. Je suis plus heureux ce matin que il y a aujourd'hui 4 semaines c'était le jour que je fus blessé je m'en rappellerai toute ma vie. Il fait toujours un temps orageux par ici il vient des orages formidable si c'est de même chez nous le foin ne va pas aller vite et va vous donner beaucoup de misère. Ou en as-tu à faire après le Clos Pastard et la tremaine. Combien en as-tu de Vergers de tremaine elle doit être bonne. Joseph devait mettre la blonde sur la faucheuse va-t-elle bien je ne tiens pas qu'elle y aille trop souvent et surtout méfiez vous qu'elle ne s'éfarouche pas vous y avais été pris déjà 2 fois elle recommencera au moment que vous y penserez le moins. Je t'embrasse bien fort. Alphonse. »