Aussi loin que M. Gaillard remonte, il ne trouve que des agriculteurs dans sa famille. Mais selon plusieurs "grades", qu'il explique : métayers, fermiers et propriétaires. Son grand-père lui racontait sa vie de métayer. Il devint propriétaire en 1907, en empruntant la totalité de la somme qu'il lui fallait pour sa ferme. Auparavant, il dépendait d'un M. de Pourquery, de famille seigneuriale, descendant d'avocat au Parlement de Bordeaux qui défendit Buffarot, un héros local, auprès de l'administration de Richelieu. Le métayer et le propriétaire partageaient tout, et certains profitaient de la relation d'autorité. En arrivant comme en sortant, il fallait faire l'inventaire de tout, et évaluer le bétail, rien n'appartenant au métayer. Sa situation était précaire et son bail (annuel), pouvait ne pas être reconduit. Celui-ci se débutait tous les ans au 29 septembre, à la Saint-Michel. M. Gaillard cite un roman qui reprend ces informations.