Document d'archives : Carmen

Contenu :

Présentation du contenu
Titres : naissance, première communion, mariage (contrat, actes), décorations (espagnoles), testament, faire-parts ; correspondance reçue avant et juste après son décès (1847-1926)
Photographies
Correspondance et notes diverses

Cote :

ANJONY 101-1

Inventaire d'archives :

Chartrier d'Anjony (Cantal)

Observations :

Commentaire
Brouillon d'une lettre adressée par Carmen depuis Nice au curé de Tournemire le 28 décembre 1905 explicitant la tactique mise en place pour éviter la saisie des biens de l'Église au moment des Inventaires : "Monsieur le curé, C'est avec plaisir que nous avons reçu des nouvelles et que j'apprends que l'association paroissiale s'organise à Tournemire. Je n'en suis pas surprise, connaissant les bons sentiments, à votre égard, de la population de notre commune, sincèrement catholique. Il est bien entendu que vous pouvez placer mon nom sur votre liste ainsi que ceux de Monsieur le comte et des mes filles Françoise et Jeanne. Les règlements militaires interdisent à M. le capitaine [Carlos] d'y figurer. En ce qui concerne les ornements, je trouve que vous agissez prudemment en ne les laissant pas à la sacristie ; mais, comme il est évident que l'œuvre des tabernacles n'a nullement l'intention de les revendiquer et que, d'autre part, ils ne m'appartiennent pas, il me semblerait logique que vous les considériez comme vous ayant été donnés en propre. Pour les objets mobiliers en plus de ceux appartenant à la famille et qui vous ont été désignés déjà, il y aurait lieu de mentionner, lors de l'inventaire, que l'urne servant de tabernacle et ayant les armoiries de Féligonde (le pélican) est un don fait par ma belle-mère à l'occasion de son mariage. Quant au panneau en bois sculpté et doré représentant le Christ au tombeau, sur lequel est appuyé notre tableau de l'Assomption, il va avec ce tableau et, en cherchant bien, vous trouveriez à la chapelle du vieux donjon, près la grande salle du rez-de-chaussée, des traces dans le mur qui prouvent que cette scène de la Passion y a été placée autrefois (…). Je suis trop loin de nos archives pour pouvoir vous dire à quelle date ont été portées à l'église ces œuvres d'art ; ce qu'il y a de certain, c'est qu'elles en avaient été enlevées à la grande Révolution et replacées bien plus tard à l'église après que celles-ci ont été rendues au culte".

Liens