Poursuites : contre Antoine Maseng, dit Pigale, accusé d'avoir couru, pour piller, avec les huguenots de Valderiès ; — contre Charles Puech, dit de Lavoute, et autres, qui avaient fait prisonniers plusieurs habitants des Avalats, les avaient conduits à Paulin, puis à Raissac et à Teillet pour les rançonner ; — contre un soldat de la garnison du fort de Villeneuve, qui avait blessé un bourgeois d'un coup d'arquebuse ; — contre le capitaine Serrés, commandant audit fort de Villeneuve, qui, pour se rendre maître d'une femme du village, avait roué de coups le mari, et assiégé la maison, disant que cette maison et tout ce qu'elle renfermait appartenait à l'évêque d'Albi, seigneur de Villeneuve, au nom duquel il commandait ; — contre un nommé Escalpié, donné pour guide à trois gendarmes, que le sieur de Lavacaresse, gouverneur du pays de Vabre, avait envoyés dans la terre d'Arifat, pour prendre au corps un paysan : à Montcouyoul, Escalpié avait trompé les trois cavaliers, et s'était enfui avec leurs chevaux à Labastide-Denat ; — contre Blaise Moles, qui avait dévalisé des marchands de grains à Gaillac, sous le prétexte qu'ils étaient huguenots ; — contre des gens, sortis de la maison de M. de Trescazals, jadis maître d'hôtel de l'évêque d'Albi, et qui avaient tenté de surprendre Marssac, d'entente avec les Peytavi et les gens de Lescure.