Constantin Sibon, notaire. — Extensoire. — (Manquent le titre et les 38 premiers feuillets.) — (1re partie du registre rongée et en très mauvais état.) — Contrat de mariage entre Antoine Gros, fils d'un travailleur, et Melchionne Garde, tous de Tavernes ; dot 250 ( ?) florins, plus une robe de noce, dite « choppe, ou scosses drap penchinat», 2 « linseulx », un traversin et une paillasse, à la charge par le futur de faire faire une cotte de même drap (13 janvier) (f° 72 v°). — Vente de terre à Tavernes et investiture par le seigneur direct, Jean de Pontevès, ou son rentier, Antoine Orde, ecclésiastique (18 février) (f° 78 v°). — Fondation de messe dans l'élise collégiale de Bariols et donation d'un pré et d'une vigne audit Barjols, par Honoré Fave, prêtre de ladite ville (14 août) (f° 100). — Ratification de partage des biens de l'hoirie d'Antoine Fabre, en son vivant ecclésiastique ( ?), entre Guillaume et Gaspard Fabre, de Roumoules, habitant à Varages (12 novembre) (f° 113 v°). — Investiture de cave et « casal » contigus et terres à St-Julien-le-Montagnier, en faveur de Michel de Roquebrune, marchand d'Aix, par noble Antoine de Pontevès, rentier des droits seigneuriaux dudit Saint-Julien (4 décembre 1544) (f° 151). — (Manquent les fos 159-206.) — Transaction au sujet de la légitime entre Claude Nestolat, fille de feu Marquet et épouse de Bernardin Barrême, de Tavernes, d'une part, et Balthasar Nestolat, son frère, de Quinson (17 octobre 1545) (f° 228). — Lettres de collation par le chapitre de Barjols du premier canonicat vacant en faveur de Pierre de Manibel ( ?), clerc de Toulouse, professeur dans l'un et l'autre droit (29 décembre 1546) (f° 241). — Achat de vigne et champ à Barjols par Noël du Bosc, travailleur de cette ville (29 novembre 1542) (f° 246). — « Insolutundation », ou cession par Jacques, Laurent et Georges Serene, frères, fils et hoirs de Louis, à Antoine Serene, leur oncle, tous de Cotignac, de vigne audit territoire, en paiement du reliquat des comptes de l'administration tutélaire dudit Louis (22 janvier) (f° 256). — Contrat de mariage entre Jean Simon, ménager de Pontevès, et Antonone Niel, fille de Jean, de Barjols ; dot, 250 florins ; donation par le futur à la future d'une pension en cas de prédécès, de 4 charges (4 h. 80) de blé, 4 milleroles (240 l.) de vin, 4 florins « pour le companage, unes chausses et ungs solliers sobresolas », le tout par an ; d'une robe de drap de maison tous les 2 ans ; usufruit d'une chambre « à plain pied de la salle avecques l'usaige de la fuganhe de ladite salle », ladite chambre meublée d'un lit garni « de flassade, bassache, matallas et linseulx. . . Et de mesnage et utensilles de mayson. . . » ; obligation : du père de la future de faire faire une robe dite chope, de drap de boutique ; du futur d'acheter de la laine pour faire une autre robe que la future « se fera à son plaisir de ladite laine » (4 février) (f° 273). — Testament d'Antoine Lochon, homme de loi, de Barjols ; sépulture dans l'église collégiale de ladite ville « auprès du tombeau » de Bérenger Lochon, ecclésiastique, son oncle ; legs : de 3 « trenteniers » de messe à célébrer, une par son frère, Étienne Lochon, chanoine, l'autre par Gaspard Graffel, le 3e par Raimond Seguiran ; à Peyrone Graffel, sa mère ; audit Lochon, chanoine ; à Catherine Lochon, sa sœur ; à noble Marguerite Seguiran, sa femme ; à Pierre Lochon, son oncle ; héritier universel, Guillaume, son fils ; fait à Barjols, « dans la grand'mayson » du testateur, rue de St-Augustin (12 avril) (f° 294). — Contrat de mariage entre Pierre Aycard, dit Rouvier ( ?), fils de feu Isnard, cardeur, et Catherine St-Martin, fille de feu Monet, tous de Barjols ; dot 150 florins, plus une robe dite « cotte », de drap de boutique, à charge par le futur de lui en faire faire une autre, dite « scosses », de même drap (16 mai 1546) (f° 302). — Testament de Philippe Calquat, dite [née. ?] de St-Maurice, épouse de François Calquat, de Barjols : sépulture dans l'église de ladite ville, « à las obras », devant l'autel des Onze-Mille-Vierges, près de la tombe de ses prédécesseurs ; legs à sa servante ; héritier universel, son mari (14 janvier 1538) (f° 309). — Vente par Laugier de St-Maurice, hôte de Barjols, et Pierre de St-Mauriçe, son neveu et pupille, de St-Maximin, âgé de plus de 17 ans et de moins de 25, à Lange Fresquière, marchand de ladite ville, de vigne au même territoire (28 août) (f° 312 v°). — Transaction entre la communauté de Barjols et noble Guillaume Leydet, viguier de la ville, à la suite de procès au sujet de « la moderation de las penas impousadas per lo conseil, loqual sr viguier non volie star en la moderation de aquellos, et la villo volt usar de ses costumes antiques et recentes », contenant désistement du procès suivant délibération prise en présence du « grand magister de l'escolle » de Barjols, originaire de Gap, et reconnaissance par le viguier des droits de la ville « de moderer lesd. Peines municipalles » (1er novembre) (f° 324). — Vente de vigne à Tavernes, soumise à la directe de Jean de Pontevès, sieur de Carcès et dudit Tavernes, et investiture donnée par son rentier, Jacques de Pratis « par touchement de mains » (18 octobre) (fos 333 et 355). — Testament de Jean Dupont, « blanchier » de Barjols (13 août) (f° 340). —Échange de propriétés à Barjols entre Raphaël Seguiran, « notaire et tabellion royal», et Jean Spert, cordonnier, tous les deux de ladite ville (29 octobre 1546) (f° 341 v°). — Vente de terre et pré à Tavernes, quartier du Molinet, par Balthasar Aubert, dit Moine, à Pierre Aubert, dit Savornin (3 février 1547) (f° 360). — Tutelle des hoirs d'André Bernard, de Tavernes, contenant inventaire des immeubles et de meubles de fermes (15 novembre 1546) (f° 370).