Document d'archives : Hospice de la Reconnaissance - Fondation Michel-Brézin.

Cote :

707/W/1

Informations sur le producteur :

Ouvrier serrurier, Michel Brézin devient directeur de la fonderie de canons de l'Arsenal à Paris pendant la Révolution française et acquiert ainsi une fortune estimée à 5 millions de francs. Par testament du 16 décembre 1828, il confie au Conseil général des hospices la tâche de construire sur l'une de ses propriétés du département de la Seine, à Garches, une maison de retraite pour les ouvriers forgerons-serruriers-mécaniciens sexagénaires sans ressources. La disparition le mois suivant du bienfaiteur conduit l'administration à entreprendre les travaux. Un premier hospice ouvre ses portes en décembre 1833, sous le nom d'hospice de la Reconnaissance. Il accueille près de 140 personnes. Dès 1836, l'installation provisoire s'agrandit sous la direction des architectes Dellanoy et Gauthier. La construction de nouveaux pavillons lui permet de compter 210 lits en 1838, 250 en 1840 et 300 en 1843.
En 1946, les bâtiments de l'hospice, aussi dit fondation Michel-Brézin, se trouvent annexés à l'hôpital Raymond-Poincaré. Aujourd'hui, ils forment le pavillon Brézin.

Informations sur l'acquisition :

Historique de conservation :
Les archives collectées comportent de très nombreuses lacunes et se limitent à quelques répertoires et registres d'entrées.

Où consulter le document :

Département des patrimoines culturels - Archives et Musées de l'AP-HP

Département des patrimoines culturels - Archives et Musées de l'AP-HP

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