Document d'archives : Évelyne Cohen, Professeure des universités en histoire culturelle affectée à l’Enssib (université de Lyon), revient sur son...

Titre :

Évelyne Cohen, Professeure des universités en histoire culturelle affectée à l’Enssib (université de Lyon), revient sur son parcours de recherche dans le domaine de l’histoire culturelle

Contenu :

Evelyne Cohen débute l'entretien par le récit de l'origine de sa famille, juifs sépharades venus d’Asie-Mineure installés à Marseille. Après avoir obtenu son baccalauréat, elle part à Paris avec une amie proche, avec le projet d’étudier les langues orientales -le russe et le chinois- à l’École Nationale des Langues Orientales Vivantes (ENLOV). Elle se souvient avec enthousiasme des événements de mais 68 auxquels elle a participé. Sur ce sujet, elle a publié un ouvrage collaboratif qui rassemble des documents d’archives : Mémoires de 68, Guide des sources d'une histoire à faire. En complément de ses études de langue, elle décide de s’inscrire en licence d’histoire à l’Université Paris-Sorbonne. Elle démarre sa carrière professionnelle en tant qu’ingénieur de recherche au CNRS en histoire chinoise (1972-1982), puis comme assistant d’histoire à l’Université Paris 7 (1982-1996). En parallèle elle prépare une thèse, sous la direction de Maurice Agulhon, sur le thème de Paris dans l’imaginaire national (1918-1934) soutenu en 1996 et qui déclenche une polémique pour sa méthodologie. Dans sa démarche d’historienne, elle s’intéresse à l’apport des archives de la télévision dans l’histoire, et suit les évolutions de l’Institut National de l’Audiovisuel (INA). En 1994, elle est nommée chercheur associé à l’Institut d'histoire du temps présent (IHTP) et donne un séminaire intitulé “Télévision, source, objet, écriture de l’histoire”. En 2009, elle devient responsable du Pôle de recherches en Sciences de la ville à l’Université Paris 7. Lorsqu’elle décide de faire son HDR, elle a une difficulté à choisir entre ces deux thématiques : la ville et la télévision, et laisse de côté l’espace urbain pour travailler sur la télévision des Trente Glorieuses, avec Pascal Ory comme garant. Une fois son habilitation obtenue, elle est affectée en 2009 à l’École Nationale Supérieure de l’Information et des Bibliothèques (ENSSIB -université de Lyon) à Villeurbanne en tant que Professeure en histoire et anthropologie culturelles au XXe siècle. En même temps, elle est intégrée au sein du Laboratoire de Recherche Historique Rhône-Alpes (LARHRA) et responsable de l’Atelier Images-sons-mémoires.

Cote :

MMSH-PH-5193

Inventaire d'archives :

ANR Histinéraires

Description physique :

Importance matérielle :
Durée : 1 h 09 min

Où consulter le document :

Maison méditerranéenne des sciences de l'homme (MMSH) - Secteur Archives de la recherche

Maison méditerranéenne des sciences de l'homme (MMSH) - Secteur Archives de la recherche

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