Août 1785. "Deux cents cinq livres cinq sols neuf deniers à Charles de France boucher, pour 657 livres de viande qu'il a fournies le mois présent, à raison de 6 sols 3 deniers la livre, dont quittance, cy 205 l. 5 s. 9 d. Cinquante-sept livres sept sols pour 69 livres de bœure, cy 57 l. 1 s. Quarante-quatre livres dix sols pour entrée de table, cy 44 l. 10 s. Une livre cinq sols pour de la patisserie. Trois livres douze sols pour des maquereaux. Vingt-sept livres huit sols pour du poisson. Quatorze livres huit sols six deniers pour du fruit. Six livres quinze sols pour des fromages. Trois livres pour l'aumône générale. Dix sols six deniers pour aumônes". Le total général de la dépense du mois d'août est de 1334 l. six sols. Septembre. "Quatre livres à Fournier, imprimeur, pour l'année d'abonnement du tableau des hipothèques". Vingt-deux livres pour une livre de rhubarbe. Quarante-sept livres neuf sols six deniers pour 130 douzaines d'œufs. Quatre-vingt-une livre treize sols six deniers pour 30 livres quatre onces de mauve à 59 sols la livre. Une livre sept sols pour des drogues. Une livre six deniers pour aumônes." Décembre. « Trente-six livres pour les étrennes de la maison. Cinquante sept livres pour l'année 1785 des honnoraires de Mrs Housset et Léger médecins. Deux livres douze sols pour deux livres de café. Neuf livres quatorze sols pour aumônes." 1786. Janvier. Deux sols aux prisonniers. Mars. Treize livres neuf sols pour quatre livres moins 4 onces de tabac. Une livre pour aumône." 1789, décembre. "Quarante-trois livres à M. Roux, chirurgien, tant pour saignée que visite et pansement pendant l'année 1789." 1790. Mars. "Quatre-vingt-dix-neuf livres quatorze sols, neuf deniers pour 306 livres et demie de viande pendant le carême, à raison de 6 s. 6 d. la livre." Avril. "Honoraires du chapelain, M. l'abbé Maillard, pour les six derniers mois de 1789. 125 livres." Mai. "Seize sols pour une drogue, pour une vache malade." La dépense mensuelle varie entre 387 et 4200 livres. Les dames des Isles faisaient construire un pensionnat. La plus forte aumône est de neuf livres quatorze sous, la plus faible de deux sous. La dépense de table est considérable, et l'ordinaire semble recherché. L'emploi des drogues, principalement des purgatifs rafraîchissants est assez fréquent. Il est à noter que l'on ne mentionne aucun achat de livres ou autres fournitures scolaires.