Document d'archives : 1637

Contenu :

<p>— 1er janvier; décisions sur le rapport des auditeurs; nomination des nouveaux consuls; — 25 janvier; nominations ordinaires , etc. ; les trésoriers généraux ont vérifié l’état des dettes de la ville, de 1633 jusqu’à ce jour : il sera envoyé à M. Favyer pour avoir arrêt de surséance et permission d’imposer le montant desdites dettes ; touchant la requête des Jésuites les commissaires nommés pour la construction du collège s’y transporteront pour voir les incommodités qui s’y trouvent et en faire le rapport ; — 22 mars ; mandat du délégué à l’assemblée des villes convoquée pour le 24 mars : pour réprimer les désordres des gens de guerre, les échevins écriront à M. de Polignac afin qu’il y veille, et à M. de Mesgrigny afin qu’il informe contre ceux qui seront commis ; le roi veut faire un emprunt de 150,000 livres sur Clermont-Ferrand : à cause des malheurs survenus depuis 1630, la ville ne pourrait en supporter sa part ; le meilleur serait de voir comment se gouverneront les autres villes et de présenter d’humbles remontrances au roi; les échevins devront s’opposer à l’établissement du droit de traite foraine à Vichy et aussi du droit de contrôle du sel; on consentira à l’imposition de 23,000 livres pour le vicomte de Polignac pour ses appointements de l’année dernière et la levée de ses gardes. Le droit de barre a été affermé 185 liv.; les frais faits pour .envoyer des hommes sur les avenues de la ville pour empêcher le divertissement des marchandises amenées à la foire des Provisions seront passés aux consuls; tout pouvoir est donné aux auditeurs de l’année dernière de modérer la cotisation de M. Boette et de sa mère, M. Boette s’étant soumis à leur décision; — 3 avril; les consuls ont reçu de M. de Polignac avis de loger le régiment de M. de Nérestan : M. Montorcier, premier consul, et ses consorts se présenteront devant M. de Polignac pour le supplier de décharger la ville de ce logement, vu la pauvreté dela ville et le nombre d’écoliers qu’elle contient; — 4 avril; M. de Polignac a répondu aux consuls que les soldats qu’il leur envoyait leur éviteraient d’en loger un plus grand nombre, car il allait avoir à loger onze régiments d’infanterie et neuf cornettes de cavalerie : nomination de commissaires pour loger lesdits soldats et distribuer leurs étapes; les juges de la police sont priés de tenir la main à ce que chacun, suivant leur ordonnance, porte au marché un sac contenant au moins unp émine de blé; — 18 juillet; il est question, dans certaines villes, de peste sur les hommes et de maladie sur le bétail : il sera fait garde pour empêcher les mendiants passants d’entrer, et aussi ceux qui viennent des villes suspectes ; pour ce il sera nommé des capitaines et lieutenants à la prochaine assemblée générale ; les juges de la police et les consuls visiteront journellement la ville pour chasser les étrangers n’ayant moyen de gagner leur vie ; défense sera faite aux cabaretiers logés aux faubourgs, de vendre du vin ou de la viande et de loger les passants; les bailes de la confrérie des bouchers feront la visite (de la viande ) tous les vendredis ; M. Bertrand Girodias, corretier de la ville, est nommé pour faire la visite des bêtes qui se tueront, et nulle bête ne pourra être vendue sans avoir été visitée par les bailes et ledit Girodias, qui visiteront aussi les bêtes amenées au marché; les consuls emprunteront aux pauvres 300 et tant de livres qu’ils vont toucher sur les biens saisis de Mlle Françoise Gorrut, et avec cela achèteront du blé aux étrangers qui au marché en porteront; le pont-levis de l’Hôpital sera réparé et celui de la Poterne visité: — 19 juillet; nomination de capitaines et lieutenants; le palais vieux est donné aux Ursulines qui doivent s’établir dans la ville ; — 29 juillet ; les Pères Jésuites se sont transportés devant M. Montorcier, premier consul, et lui ont exposé qu’en philosophie, à la fin de chaque année, ils font soutenir des thèses générales par quelques élèves, lesquelles sont dédiées à quelque personnage de marque; en cette circonstance, ils ont dédié les thèses de cette année au corps commun de la ville, fondateur du collège : M. Montorcier et quelques autres iront en faire leurs remerciements; —10 août; les échevins ont par instrument invité les consuls ou deux d’entre eux à assister à l’assemblée générale de leur ville; il leur sera dit ? par la même voie que l’édit d’union maintient distincts les corps de communauté des deux villes; — 30 septembre; no­mination de commissaires pour loger la compagnie de pied de M. de Saint-Martin; — 21 octobre; ainsi que d’autres, la ville deClermont est en train de composer avec M. de Mesgrigny au sujet des emprunts : on lui remontrera par instrument qu’en vertu de l’édit d’union elle n’a point le droit de composer seule ; les consuls sont avoués d’avoir logé une nuit la com­pagnie de M. d’Ambrugheac, du régiment de M. de Polignac ; — 22 novembre ; nomination des au­diteurs des comptes; M. Pierre Beaufort, l’aîné, est député en cour pour obtenir une déchargé sur les emprunts; il sera accompagné de tel homme qu’il avisera; MM. Gras, Goy et Beaufort sont priés de compter avec les Jésuites pour 1634 et 1635, les consuls, de faire payer par les receveurs les quartiers de la dotation du collège qui sont dus : en cas de refus ils se pourvoieront devant les trésoriers généraux ; — 28 novembre; l’emprunt demandé à Clermontferrand a été réduit à 47,000 liv. dont la part de Montferrand est de 15,000 liv., lesquels seront imposés sur tous les habitants, et dont la moitié est payable dans huit jours : vu l’importance de l’affaire on convoquera le lendemain l’assemblée générale ; «les consuls iront voir M. de Polignac; — 29 novembre ; MM. Montorcier et Cartaud ont remontré à M. de Polignac combien ils étaient chargés au prorata de Clermont ; ils ont demandé d’être taxés à 10,000 livres, en payant la moitié en un mois; M. dePolignac les a renvoyés à M. Corberon, chargé de l’affaire, en leur donnant un délai de trois jours : M. Montorcier et M. Cartaud iront faire les mêmes offres, à Riom, à M. Corberon; il sera donné à Antoine Lacour, sergent, la moitié des gages de Marleix, l’autre sergent, qui n’a point servi la présente année;— 1erdécembre; les consuls n’ont pu obtenir de M. Corberon autre grâce que d’attendre jusqu’au 7 noveriibre pour le paiement de la moitié de la taxe faite sur Montferrand, soit 7,500livres; deux consuls, dès aujourd’hui, doivent s’engager à fournir cette somme, sans quoi M. Corberon enverra en garnison dans la ville les troupes qui sont à Clermont, et autres qu’il dit être prêtes à arriver dans la province; il sera emprunté 5,000 livres à M. Pierre de Girard, trésorier général ; le chapitre a donné un serviteur pour assister et conduire en chaire le prédicateur : les frais faits pour ce seront passés aux consuls pour cette année et sans tirer à conséquence.</p>

Cote :

E-dépôt 113 II BB 63

Informations sur l'acquisition :

2012-11-08 dépôt numéro via 4765 Commune de Clermont-Ferrand

Description physique :

Cahier
Importance matérielle :
1 pièce

Type de document :

Cahier

Où consulter le document :

Archives départementales du Puy-de-Dôme

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