Geoffroy Ventris, ou Ventre, notaire. — Protocole. — Répertoire. — Obligation de 32 florins, dont 24 pour prix de 2 charges (320l.) de blé et 8 pour prêt, par Jean Verseil, marchand de Marseille, en faveur de noble Pierre Bausset, seigneur de Roquefort (29 décembre) (f° 6). — Sommation de Pierre Suavis, alias Suave, chanoine de Barjols, à Édouard Fassy, curé, Jean-Sauvaire Segond, Jean Bavesie et Mathieu Leydet, bénéficiers de la même église, d'avoir à déclarer s'ils prétendent reconnaître la lieutenance qu'Antoine Émenjaud, capiscol, lui a déléguée de sa dignité, ne pouvant l'exercer personnellement, « pour raison de certaine malladie et aultre empeschement » ; réponse affirmative des bénéficiers (31 id. 1569) (f° 6 v°). — Procuration donnée par Laurent Bausset, chanoine de Barjols, prieur prébendé de Notre-Dame du Plan-de-Saint-Julien-le-Montagnier, à l'effet de comparoir devant les commissaires délégués à l'aliénation du temporel de l'église et consentir à ladite aliénation pour « sa quotte et ratte part » (4 janvier) (f° 13). — Obligation de deux charges (320l.) de blé en faveur de Jean Bausset, de Puimoisson, maître des écoles de Barjols (5 id.) (f° 13 v°). — Procuration donnée par Étienne Bos, docteur en théologie, prévôt de l'église de Marseille, à noble Nicolas Bausset, valet de chambre du Roi, Claude Marin et autres procureurs au Parlement de Dijon, à l'effet de se joindre au procès évoqué audit Parlement, à la requête de Philippe de la Granerie, ou Graverie, et ce pour conserver sa prévôté, dont il a été canoniquement pourvu, « tant par incapacité de la personne de. . . » ce dernier, « que par cryme de symonie commise, que mort sarcinée à la personne de feu. . . Pierre Novelli,. . . Prevost,. . . Que deccès et mort dudit. . . Novelly, sur lequel sarcinement et mort sarcinée audit feu Novelli, par la. . . Cour de Parlement de Provence ledit de la Granarie en auroyt esté. . . Condampné à mort. . . Et pour la fuytte dudit de la Granarie prononcé fuytif du présent pays. . . Et à effigie exeequuté ; et, par lettres du Roy. . . Et faulx donner entendre, obtenu moration pour renvoyer le procès à ladite cour de Dijon,. . . Ayant accordé avec la niepce et héritière dudit Novelly,. . . . Comme est notoire à la. . . Cité de Marseilhe, pour clorre la bouche et action à ladite querellante que en avoyt faict querelle et poursuyte devant ladite cour de Parlement de Provence et obtenu ledit arrest », le défaut de poursuite de la part de celle-ci pouvant nuire à son droit en tant que pourvu de la prévôté (19 id.) (f° 44). — Promesse de douze soldats de Barjols à la communauté de ladite ville « de servir. . . Au service du Roy et aller là partout où leur sera comandé par leur capitaine », moyennant : 1° 20 florins chacun, payés comptant, sauf six qui, ayant chacun leur arquebuse, ont reçu 4 florins en plus, les autres étant tenus de rendre celle que la communauté leur a prêtée, « s'ils en font affection ( ?) et batterie » ; 2° 6 sous par jour dès qu'ils partiront et « jusqu'à ce qu'ils seront reduicts au camp » (cf. Mêmes promesses pour la commune d'Artignosc, celles de Vinon, St-Julien, Ginasservis et Fox, La Verdière, Montmeyan, Varages, Régusse, Moissac et Quinson, fos 68-80) (22 id.) (f° 54). — Quittance par 2 soldats de Ginasservis en faveur de la communauté de ce lieu : 1° de 16 florins chacun pour leurs gages d'un mois « à servir le Roy. . . Pour souldardz », le mois commençant « du jour que la monstre sera faicte » ; 2s. D'une arquebuse « avecques ses fournimentz », une épée, une ceinture et un poignard, à charge de rembourser « tant argent que armes » s'ils n'étaient pas reçus (voir l'acte précédent) (27 id.) (f° 67). — Procuration donnée par les communautés de la viguerie de Barjols « ayant estés commandés de faire souldardz » par le grand sénéchal, à Antoine Colomb, consul de Vinon, Antoine Pélissier, consul de Varages, et Bertrand Porcel, commis par la communauté de Fox, à l'effet de conduire les soldats du vigueriat au camp, leur payer 6 sous par jour jusqu'à leur réception et emprunter, si besoin est (29 id.) (f° 82 v°). — Mise en possession comme chanoine de Barjols, d'Honoré Leydet, fils de noble François, clerc de ladite ville, pourvu par l'évêque de Fréjus du bénéfice d'Étienne Bœuf, prêtre, vacant « par symonie, inhabilité, incapacité », etc. , du titulaire ; réception des bulles par le chapitre qui a promis de faire réponse à la grand'messe (cf. F° 126 v°) (8 et 9 février) (f° 96 v°). — Quittance par le couvent des Augustins de Barjols, ou Louis Petit, prieur, Guillaume Avignon et Guillaume Ferrîer, religieux, en faveur de Balthasar Malet, fils et neveu respectif et héritier pour un tiers d'Antoine et Barnabé Malet, de la même ville : 1° de 8 florins 4 sous, pour un tiers le concernant d'un legs de 100 florins ; 2° de 3 florins 4 sous pour autre tiers de l'annuité d'un surcens servi audit couvent (14 id.) (f° 103 v°). — Mise en possession de Marc Barrême, prêtre, comme vicaire perpétuel de la vicairie de la paroisse de Saint-Cassien de Tavernes, pourvu par bulle du pape dudit bénéfice, vacant par la résignation de Marcel Barrême, « jadis vicaire » (25 id.) (f° 119 v°). — Constitution de procureurs par Honoré Leydet, chanoine de Barjols, dans un procès devant la Sénéchaussée d'Aix, comme demandeur en matière de bénéfice, contre Étienne Bovis, alias Bœuf, chanoine de la même église (cf. F° 171 v°) (1er mars) (f° 126 v°). — Obligation : par divers particuliers de Pontevès, en faveur de Balthasar Delphin ou Dauphin, capiscol d'Aix, de blé remboursable aux fêtes de mai, ou en avril prochain (15 et 31 id) (fos 143 v°, 161 v°, &a) ; — par la communauté de Fox, de 100 écus, en faveur de Pierre Maliverny, notaire de Cotignac (1er juin) (f° 217 v°). — « Affirmation » de frère Louis Petit, prieur des Augustins de Barjols, par le rentier du monastère St-Victor de de Marseille à Ollières et Brue, pour desservir l'église de Notre-Dame dudit Brue, y dire la messe les dimanche et fêtes, pendant un an, moyennant 50 florins (5 id.) (f° 227). — Contrat d'apprentissage pour apprendre le métier de cardeur, « sçavoyr : cardar, penchinar et aultrement tout l'art de laine, hors de theysser » ; durée 3 ans ; prix de l'apprentissage, 36 florins (17 juillet) (f° 255). — Procuration donnée par noble François Leydet, bourgeois de Barjols, à noble Theneque ou Thaneguy ( ?), son fils, à l'effet d'emprunter de son neveu maternel, noble Jean Fouque, sieur de Claviers, les sommes qu'il plaira à celui-ci de lui prêter (29 id.) (f° 261 v°). — Obligation de 2 charges (320l.) de blé, remboursables à la Saint-Andre, en faveur de Jean Bausset, de Puimoisson, maître des écoles de Barjols (cf. Nombreuses obligations en faveur du même, f° 312 et passim) (13 août) (f° 278 v°). — Constitution de procureurs par noble Pierre de Pontevès, sieur d'Amirat, dans un procès qu'il a, comme défendeur en avération de cédule, devant le Siège d'Aix, contre Honoré Jusbert, dit Bagnol, bourgeois de Barjols (18 id.) (f° 283). — Apprentissage pour apprendre le métier de cordonnier et « adobarie de calquiere » : durée, 2 ans ; prix de l'apprentissage, 40 florins ; obligation du patron de fournir une paire de souliers tous les ans et la nourriture à l'apprenti qni s'habillera à ses frais et se procurera les outils, « hormis tailhers ( ?) et cordas » (5 septembre) (f° 312 v°). — Procuration donnée par noble François Leydet, bourgeois de Barjols, époux de noble Françoise Guiramand, sieur et dame de Feissal, cessionnaire de noble Jean Guiramand, sieur du même lieu, son beau-frère, à Tanneguy Leydet, son fils, à l'effet de rétrocéder audit Guiramand la créance que ce dernier lui avait cédée en 1559, sur noble Balthasar de Rodulphe, fils de feu Louis, seigneur de Châteauneuf-le-Rouge, ou noble Charles de Laude ( ?), tuteur dudit Balthasar, « pour n'avoyr esté enquores signiffiée, ladite cession », attendu que, nonobstant celle-ci, Guiramand en avait recouvré une partie pour la lui remettre (10 id.) (f° 323 v°). — Obligation de 40 florins pour prix d'un bœuf (30 id.) (f° 351 v°). — Quittance par Étienne Beuf, chanoine et administrateur du chapitre de Barjols, en faveur des hoirs de Jean Amic, en son vivant bénéficier de l'église de ladite ville, de 10 florins que ledit Amic s'était obligé à donner au chapitre pour une chape (2 octobre) (f° 382 v°). — Constitution de procureurs par la communauté de Barjols dans un procès contre Jean de Pontevès, seigneur de Carcès et de Brue, sur un prétendu droit de commise et rétention « par droit de fief » (4 id.) (f° 384). — Caution fournie par Pierre Guis, hôte de la Madeleine à Barjols, à Jean Carbonnel, notaire à Fréjus, commis à la recette des décimes dans le diocèse, et à Gaspard Guiol, archer et soldat du viguier de Draguignan, pour Amiel Candolle, d'Avignon, habitant à Marseille, procureur de Gabriel Candolle, celui-ci prenant la moitié de la prébende de Jean de Montolieu, chanoine de Barjols, à Saint-Martin de Fox, ledit Amiel constitué prisonnier à la requête de Carbonnel, et promesse par Guis de lui « repondre » ce dernier, « le prenant à sa charge par tout demain en l'estat qu'il est à présent, prisonnier, ou bien payer,. . . Les décimes » à raison desquels il a été saisi, ainsi que tous les frais ; cancellé le 4 novembre (2 novembre) (f° 432). — Quittance par Bernardin Gibaud, cordonnier, époux de Martine Gontard, en faveur de son beau-frère, tous de Barjols, de 150 florins pour dot, plus 2 robes fines, « choppe et cotte », évaluées 42 florins 1/2 (2 décembre) (f° 436). — Vente de laine à 12 florins le quintal (40k.) (6 id.) (f° 496). — Contrat de mariage entre Pierre Aycard, fils de feu Guillaume, ménager, et Madeleine Bourguignon, fille de Marcel, dit Colin, tous de Barjols ; dot 400 florins, plus une robe dite cotte, à la charge par le futur de faire faire une robe dite chope, le tout de drap fin de boutique, au choix de la future pour la couleur (24 id. 1570) (f° 512 v°). — Testament de Claude Amic, notaire de Barjols, veuf de Marguerite Sibon et époux de Louise Patac, contenant : élection de sépulture dans l'église collégiale de ladite ville, devant l'autel de Saint-Sébastien ; legs de 3 charges de blé aux confréries Corpus Domini, Notre-Dame et Saint-Marcel, soit une charge (160l.) à chacune ; de 10 florins pour « la fabrique et réparation de » la chapelle des Pénitents ; legs pour célébration de 2 « trenteniers » de messes, un pour lui, l'autre pour feu Constant Sibon, son beau-père, et Catherine Seguiran, sa belle-mère, et pour sa première femme ; legs à sa deuxième femme, aussi longtemps qu'elle restera veuve, de l'usufruit de la maison de la Placette de la Bourgade, avec faculté à sa fille du premier lit, Louise, de jouir de la chambre « dau sementeri » et de la salle, etc. ; de ses écritures et protocoles à Jean Jassaud, son petit-fils, « de la et signature » des actes á Geoffroy Ventris, ou Ventre, notaire, son beau-frère, jusqu'à ce que ledit Jassaud ait atteint l'âge ; institutionde Louise, sa dite fille, comme héritière universelle (3 avril) (sic) 1570) (f° 517). — Cancellations (1575).