Document d'archives : 1587

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<p>— 1587, 2 janvier; convocation pour le 4 janvier, afin de délibérer sur une lettre de cachet apportée de Paris par M. Savaron; — 24 janvier; extrait d’une délibération du Conseil de la ville de Clermont ; — Randan, 10 février; le comte de Randan mande aux échevins de faire passer aux comptes du Pays 300 écus que les habitants de Cusset ont emprunté de Jean Marigny pour le second mois de leur garnison; copie; — 21 février; lettre des échevins de l’année 1586, au sujet d’un différend entre eux et leurs successeurs touchant les différentes levées de deniers communs; — 21 février; convocation pour le 26 février : le sieur Costet, de Langeac, s’est employé à obtenir du syndic du Gévaudan le paiement des sommes dues au Bas-pays d’Auvergne et à le prévenir aussi que les marchands avaient encore entre mains 400 muids de vin sur les 500 qu’ils étaient tenus de fournir; M. de Fontfreyde a obtenu un décret de la Cour des aides de Montferrand contre les fournisseurs de sel, mais ceux-ci ont de leur côté obtenu des lettres d’évocation au Conseil d’État; le roi entend lever les deux tiers restant de la subvention, plus 50,000 et tant d’écus par manière d’emprunt, en délibérer; délibérer aussi sur la continuation du plat du comte de Randan; les antiques échevins veulent lever 28,000 et tant d’écus pour les deniers dus aux reines, tandis que les autres deniers seraient levés par les échevins en fonctions ; cette prétention donnerait grand peine aux receveurs et ne peut être inspirée que par le désir qu’ont les antiques échevins de différer de rendre leurs comptes; les échevins ont appelé devant la Cour des aides d’une ordonnance des trésoriers généraux autorisant la prétention de leurs prédécesseurs; M. des Roches et autres marchands de Thiers poursuivent les antiques échevins pour avoir le paiement des blés fournis à l’armée de Gévaudan, ils ne veulent accepter les intérêts qu’on leur a offert en attendant que l’on ait des nouvelles sûres de ce qui a été obtenu pour le recouvrement des sommes dues par le Gévaudan ; — Paris, 10 mars ; le duc de Joyeuse, d’après l’avis de leurs délégués, offre aux bonnes villes de racheter pour 3,000 écus les 400 muids de vin, mesure de Brioude, restant de la provision de son armée; à leur refus, il les fera vendre au plus offrant; copie; — 16 mars; convocation pour le 20 mars, afin de donner réponse sur ce sujet au sieur Degans, délégué en cour, et revenu en Auvergne par le commandement du duc de Joyeuse ; — Randan, 24 mars ; le comte de Randan mande aux bonnes villes que les consuls ou élus de Saint-Pourçain, Puy-Guillaume, Maringues, Thiers, Courpière , Ambert, Saint-Germain-l’Herm et Brioude nomment un commissaire chargé d’arrêter et de confisquer les blés exportés; copie; — 16 avril; convocation pour le 23 avril : le Pays peut moyennant 3,000 écus se faire subroger à la vente des 400 muids de vin, restants de la provision de l’armée du duc de Joyeuse et cédée aux fournisseurs; toutefois on se trouverait exposé de la part de ces derniers à un procès pour différents frais faits par eux, voir s’il ne conviendra pas de traiter avec eux ; M. Savaron est de retour d’un voyage en cour, venir ouïr son rapport et ap­prouver les frais de son voyage ; les trésoriers généraux ont procédé à la répartition des emprunts, venir délibérer sur les moyens de s’en décharger ; approuver la dépense de 190 écus fournis à M. Forget, seigneur d’Idogne, pour faire porter de Limoges à Lyon les sommes dues au Pays par M. Enjobert, receveur du taillon et dues par le Pays à M. Legrand, etc.; — Paris, 23 avril; lettre signée de Henri III : il mande aux consuls de Montferrand d’assister selon leur pouvoir l’armée qui va en Vivarais sons la conduite de MM. de Mandelot, de Tournon et de Saint-Vidal; — 10 mai; Randan mande aux échevins de convoquer les bonnes villes pour le 20 mai, la Noblesse devant se réunir ce jour-là ; la séance se tiendra à Billom sans préjudice des droite de Clermont; copie; — 13 mai; convocation pour le 19 mai : nommer pour les différentes affaires du Pays qui sont très importantes des personnages « amateurs et zellateurs du bien publicq dignes et capables de telles charges »; procès et réclamations diverses; — 25 mai; extrait du procès-verbal de l’assemblée de la Noblesse tenue à Billom : demande faite au Tiers État d’aider de quelques deniers à la levée de troupes qui va être faite, le détail des troupes et de l’argent nécessaire à leur entretien y est joint ; — autre délibération du même jour par laquelle la Noblesse s’engage à maintenir l’ordre à main armée à toute réquisition; — 15 juin; convocation pour le 25 juin : envoi des articles présentés par le syndic du Plat-pays; ledit 25 juin, le comte de Randan sera à Ennezat et le syndic et le procureur du Plat-pays seront à Maringues ; il y aura à délibérer s’il faut nommer des députés pour cette affaire ; malgré un premier refus, le comte de Randan insiste pour qu’il soit de nouveau demandé à l’assemblée de prendre à sa charge les frais faits par Cusset pour avoir une garnison pendant la contagion; — 27 juin; lettre de Henri III à MM. de Mandelot, de Tournon et de Saint-Vidal : il leur mande de s’opposer au passage du roi de Navarre qu’il suppose devoir aller par l’Auvergne et le Vivarais à la rencontre des Allemands qui déjà traversent, et espèrent être dans le royaume du 15 au 20 août en entrant par la Bourgogne; les compagnies d’Auvergne, Berri et Bourbonnais sont averties de s’armer ; copie ; — Lyon, 30 juin; lettres de MM. de Mandelot, de Tournon et de Saint-Vidal au comte de Randan : leur expédition contre le Vivarais est prête, ils lui demandent de les informer des moyens qu’il a d’arrêter les mouvements des Huguenots du côté de sa province et de s’entendre pour ce avec M. de Hautefort, gouverneur du Limousin ; copie ; — 30 juin ; convocation pour le 8 juillet : les délégués nommés à la dernière assemblée n’ont pu s’entendre avec le syndic et le procureur du Plat-pays qui demandaient l’agrégation des douze villes aux treize anciennes, depuis, ceux-ci ont fait dire que l’on pourrait s’accorder moyennant l’agrégation de huit villes; ni collecteurs, ni notables n’ont voulu se charger de lever les deniers du Pays dans l’élection de Brioude aux conditions ordinaires ; le receveur Bellet s’offre à les lever de clerc à maître.; M. de Chasteauneuf a averti les échevins que les Huguenots ont pris le château de Monestier, près de La Tour, il demande 100 soldats pour les empêcher de piller dans les montagnes du Haut-pays; M. de Randan a averti les échevins que l’on voulait établir un grenier à sel dans la province au mépris de ses privilèges: délibérer s’il conviendra d’inviter le Clergé et la Noblesse à prendre ensemble une résolution sur ce point, etc. ; — Brioude, 19 juillet; Jean Bellet, receveur des tailles du bureau de Brioude, reconnaît avoir reçu des échevins de Clermont 4 extraits d’assiette, il s’engage à faire la levée de ces impositions pour le compte des échevins; — Beauregard, 22 juillet; le comte de Randan mande aux échevins de Clermont d’assembler les bonnes villes pour, en vertu des lettres royales ci-dessus, fournir la solde de quatre compagnies pour trois mois, soit 12,000 écus; —26 juillet ; convocation pour le 1er août, en vertu des lettres précédentes; venir aussi ratifier le contrat passé avec M. Bellet; — 30 juillet; conseil tenu à Montferrand : M. Potière et un des consuls représen­teront la ville à l’assemblée du 1er août; la cherté du blé et la contagion ne permettent de fournir aucuns deniers que Sa Majesté du reste ne demande point; pour l’affaire des deniers du bureau de Brioude, les échevins devront se conduire comme précédemment; — 5 août; les échevins de Clermont mandent qu’à cause de la contagion la foire de la mi-août est remise à une date ultérieure; — Randan, 23 août; le gouverneur, devant partir le 8 pour aller à la rencontre des reitres, mande aux échevins de convoquer les bonnes villes pour le 6 septembre; — 25 août; convocation pour le 30 août : garantir ceux qui emprunteront pour les gratifications nécessaires afin d’obtenir les suppressions poursuivies en cour; — 29 août; convocation pour le 6 septembre, en vertu des lettres précédentes de Randan ; en outre, aviser si l’on pourra lui avancer trois mois de son plat, comme il l’a demandé en particulier ; les frais de convocation jusqu’en 1584 sont compris en l’état des dettes du Pays, plusieurs délégués demandent d’être payés, lesdits frais étant inscrits à la fin de l’état, cela ne pourrait se faire que par une intervention de l’ordre des créances, en délibérer; décider également si, à partir de 1584, l’ancienne taxe de Vécu par jour sera maintenue, plusieurs villes s’en plaignent à cause de la cherté actuelle; la somme due par Vidal Bourrel, de Mende, faisant partie de ce que doit le Gévaudan, devait être payée le 15 août, on n’en a pas de nouvelles; — m. d.; autre lettre des échevins avertissant que le même 6 septembre il y aura à délibérer si l’on passera au compte de M. Boudet, échevin l’année dernière, la somme de 100 écus donnée à un clerc de l’épargne qui faisait à Clermont divers emprisonnements au sujet de la fourniture du vin pour le camp du duc de Joyeuse; — du 9 au 11 septembre; copies de lettres concernant les mouvements des Huguenots : avis donnés à l’évêque de Mende; lettre de l’évêque de Mende à M. de SaintAuban ; d’un nommé Imbert aux commis de Brioude, mandant que les Huguenots se rassemblent à Florae, à Meyreulx et au Pont-de-Montvert; — 12 septembre ; les commis de Brioude envoient aux échevins ladite lettre; copie; — 13 septembre; les échevins envoient les pièces précédentes aux consuls de Montferrand, Riom et Billom; — Randan, 21 septembre; le gouverneur mande aux échevins qu’il est défendu de faire sortir de la province tous grains, blés et vins, tous ceux à destination hors de la province qui seront saisis, seront confisqués; — 24 septembre; convocation pour le 1er octobre : le comte de Randan a réuni les échevins et les consuls de Riom et Montferrand pour les prévenir que les reîtres .étaient à Dijon et aviser aux moyens de les empêcher d’arriver en cette province; de telles affaires ne peuvent se traiter sans l’avis de toutes les bonnes villes ; délibérer aussi s’il conviendra de demander des lettres pour l’acquittement des dettes du Pays dont l’état est dressé; on veut créer une élection à Gannat, une partie des paroisses de la province y serait comprise : aviser au moyen de s’y opposer; à la dernière assemblée, il fut résolu de donner 200 écus à qui amènerait prisonnier Jean Dorlhac, seigneur de Recolètes, et 50 à qui amènerait chacun des autres obligés envers le Pays au nom du Gévaudan ; personne ne s’est chargé de l’affaire, mais divers personnages ont offert moyennant finance de faire payer la dette du Gévaudan ; — m. d.; lettre des échevins : M. de Randan a mandé la défaite des reîtres à Osneau (Auneau), lui-même y était avec dix cornettes; —7 octobre; autre lettre sur la suppression des greniers à sel; — 8 octobre; convocation pour le 15 octobre : MM. du Clergé et de la Noblesse ont promis de se trouver à Clermont ce jour-là, afin de s’opposer à la création de l’élection de Gannat et aviser au fait des dettes du Gévaudan, etc. ; — Paris, 15 octobre; lettre de MM. Savaron et Potière : M. Totail expliquera de vive voix les conditions que l’on a pu obtenir pour les affaires du Pays ; — 15 octobre; supplique des habitants d’Ébreuil demandant que le pays prenne à sa charge la solde de leur garnison; état nominatif des soldats misa Ébreuil pour défendre la ville contre ceux qui sont au château de Frétèze; —17 octobre; état des dettes du Pays depuis le 5 février 1584, non compris l’argent emprunté à Paris en 1586, dont il a été fait un état particulier; le total des dettes contenues au présent état est de 87,000 1. 34 s. 2d.; — 23 octobre; convocation pour le 29 : ouïr M. Totail, secrétaire du Haut-pays d’Auvergne, au sujet des affaires traitées à Paris par MM. Potière et Savaron ; la procuration des représentants des bonnes villes n’a pas suffi auxdits délégués en cour pour trouver de l’argent; à l’heure actuelle, il faut 10,000 écus au lieu de 6,000, voir si l’on demandera la procuration des principaux de Clermont; voir si l’on fera quelque gratification à Mme de Randan à cause de son « nouveau advènement » ; elle informe très régulièrement le pays des nouvelles de l’armée; — 20 (?) novembre; convocation pour le 26 novembre : M. Chaudesolles, consul de Montferrand, ayant été envoyé près le comte de Randan pour lui faire connaître les ravages des rebelles, qui notamment ont pris Bromont, celui-ci a répondu qu’il fera lever une compagnie de soixante chevau-légers dont il donnera la conduite à M. de Chaumont; cela coûtera par mois 902 écus, en délibérer ; délibérer sur la requête des habitants d’Ébreuil demandant au Pays de payer leur garnison; M. Vangon est allé à Randan promettre 1,000 écus à la comtesse, à la charge que celle-ci obtienne du roi des lettres pour l’imposer sur le Pays : elle désire recevoir les 1,000 écus tout de suite; — Montereau, 4 novembre; état de la dépense que coûteront 60 chevau-légers; signé Randan; — m. d. commission de M. de Chaumont; copie; — 21 novembre; M. de Chaumont ayant vu sa commission a déclaré être prêt à accepter, mais qu’il faudrait en outre quelques arquebusiers; — m. d.; Étampes, 27 novembre ; Randan écrit aux échevins qu’il leur envoie M. de Paignat pour les avertir de se bien garder, crainte que les reîtres défaits à Auneau ne cherchent à aller rejoindre le roi de Navarre en passant la Loire à sa source ; les Suisses faisant partie de cette armée se sont rendus au'roi; — Courtenay, 28 novembre; Henri III écrit à M. de Mandelot qu’il est certain que les reîtres cherchent la tête de la Loire; il faut que la noblesse s’assemble et que chacun se prépare à leur résister ; faire couper le pont de Saint-Rambert si on ne peut le garder; les reîtres n’ont point d’artillerie et les paysans en tuent un grand nombre, mais joints au roi de Navarre ils pourraient faire beaucoup de mal ; copie ; — au camp de Lorris, 29 novembre; autre lettre du même au même; les reîtres ayant laissé leurs bagages et artillerie et monté presque tous leurs hommes ont marché à telles journées que l’armée royale les a perdus de vue; que chacun leur ferme les portes pour qu’elle puisse les rejoindre; « et de la main du Roy est escript : Si jamais vous eustes envy de me faire service, empeschez ces reistres de passer et y usez de la dilligence requise, car c’est à ceste foys et coup que Dieu nous en donne le moyen d’avoir nostre heureuse victoire et entière. Je marche après tant que je puys » ; copie ; — Randan, 5 décembre; lettre signée Macère (?) : il avertit les échevins de tenir de l’argent prêt, car le comte de Randan va arriver avec des troupes « pour retrancher en tant que luy est possible l’impudence de ses volleurs »; copie; — Lyon, 3 décembre; M. de Mandelot envoie aux échevins copie des volontés du roi; il est sur le point d’entrer en campagne; copie; — 8 décembre; copie et envoi par les échevins de Clermont d’une lettre de M. de Gimel annonçant que les Huguenots ont pris la maison de M. de la Maisonneuve, près Pontaumur; — 10 décembre; lettre de Randan sur la prise de Barmont (Bromont ?) : il propose de lever des troupes pour investir le château ; copie ; — 13 décembre; lettre de Cournol, secrétaire du Tiers État, à M. Albiat, premier consul de Montferrand, il le prie de lui renvoyer ses heures et ses gants qu’il a laissés chez lui en venant lui communiquer une lettre de Mme de La Fayette; — 15 décembre ; lettre des échevins ; ils ont envoyé au comte de Randan la lettre de Mme de La Fayette annonçant que les Huguenots ont quitté ; la Maisonneuve; on pense que MM. Costeix (?), Gayte et du Fresne, envoyés à Maringues pour acheter des blés, s’accorderont avec M. Girard; — 25 décembre; les échevins mandent que, d’après les lettres de Randan du 24 décembre, un des principaux desseins des Huguenots est de sur prendre une ville à bref délai; Randan les avertit donc de faire bonne garde d’autant qu’il y a des Huguenots « cachez dedans leur cœur » ; — frais dus aux délégués de Montferrand pour avoir assisté aux assemblées des treize bonnes villes, du 16 juin 1583 au 5 février 1584; — extrait fait le 25 décembre; conditions auxquelles François de Brohe et autres, munitionnaires de 500 muids de vin pour l’armée du duc de Joyeuse, consentent à entrer en amiable composition avec le pays; — dépenses faites par les habitants de Cusset pour l’entretien de leur garnison.</p>

Cote :

E-dépôt 113 II AA 42

Informations sur l'acquisition :

2012-11-08 dépôt numéro via 4765 Commune de Clermont-Ferrand

Description :

Critères de sélection :
<p>conservation</p>

Langues :

français

Description physique :

Liasse
Importance matérielle :
57 pièces dont 1 cahier in-folio de 34 feuillets

Type de document :

Liasse

Où consulter le document :

Archives départementales du Puy-de-Dôme

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