Document d'archives : Cadix ; de Jacques Mirasol, consul de France à Cadix, à Jérôme Phélypeaux, comte de Pontchartrain, secrétaire d'Etat de la...

Titre :

Cadix ; de Jacques Mirasol, consul de France à Cadix, à Jérôme Phélypeaux, comte de Pontchartrain, secrétaire d'Etat de la Marine. – Rappel du courrier de Mirasol du 25 mai [ ] au sujet du déchargement des munitions de guerre apportées par les vaisseaux du Roi, envoi de l'état par Mgr l'Amiral au comte de Fernán Núñez, fournitures d'embarcations et de barques longues par Mirasol afin de permettre aux vaisseaux du Roi de faire leur ravitaillement ; détails sur les différentes opérations, rapidité du déchargement mais négligences pour les justificatifs ; envoi de ces munitions par le comte de Fernán Núñez à Séville, attente des ordres du roi d'Espagne toutefois, plaintes des patrons d'embarcation au sujet de leur paiement, « la plupart sont de pauvres gens qui vivent le jour de la journée », scrupules de Mirasol et attente des ordres du roi d'Espagne ; arrivée à Gibraltar, le 27 mai, de deux vaisseaux du Roi commandé par Champmeslin, Mirasol l'a informée du passage, dans la nuit du 27 au 28, de toute l'armée du Roi « rangeant la côte de la Barbarie », par vent favorable, qui est sans doute arrivée à Majorque ; salut de Mgr l'Amiral par « tout ce qu'il y a de considérable et de gens de qualité » et civilités observées de part et d'autre ; grave maladie du gouverneur, mais son envoi de vivres, bétail, volailles, tabac, chocolat et fruits à Mgr l'Amiral ; affaire des pêcheurs portugais, paiement par Mgr l'Amiral, sa magnanimité, remise de lettres pour L'Escolle et organisation de leur passage pour Ayamonte ; Mgr l'Amiral est satisfait de la conduite de Mirasol au sujet de la recette du dixième ; arrivée à Gibraltar du père commandeur de la Merci de Marseille, pour passer en Barbarie, étant arrivé sur le , richement chargé et coulé par les Anglais près de Malaga ; un de 100 000 piastres, prélevé sur les navires venus des Indes est jugé insuffisant pour le roi d'Espagne ; départ pour Séville de toutes les munitions de guerre apportées par l'armée du Roi, Mirasol doute du bien-fondé de cet ordre donné par Fernán Núñez, « attendu qu'il se pourrait qu'on en eût besoin en d'autres endroits » ; salutations. voir fol. 123-125 Saint-Pierre indult

Cote :

Fol. 131-133v

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