L’entretien reprend après un premier entretien (enquête n°7737), il y a un an. Éric Verdeil revient sur le moment où il a été chercheur au CERMOC (Centre d’études et de recherches sur le Moyen-Orient contemporain) en 2000 juste avant qu’il ne devienne l’Institut français du Proche-Orient (Ifpo) en 2001. Le directeur du CERMOC était alors Henry Laurens, qui devint ensuite directeur des études contemporaines à l’Ifpo, tandis que la direction de l’institut était assurée par Christian Decobert, qui allait et venait entre Damas et Beyrouth. Éric Verdeil était alors responsable de ce qui était alors nommé Observatoire de recherche sur Beyrouth (ORBR), mis en place par Jean-Luc Arnaud et développé ensuite par Éric Huybrechts. A son arrivée, Éric Huybrechts venait d’être nommé directeur de l’Ifpo, mais il conservait une certaine tutelle sur l’observatoire. Éric Verdeil poursuivit donc dans un premier temps, les travaux initiés, très libanaisliés aux milieux de l’urbanisme avec lesquels Éric Huybrechts avait créé des liens durant son mandat. Deux bulletins d’information de l’ORBR ont été publiés mais faute de crédit et de personnel pour aider à leur réalisation, Éric Verdeil décida de ne pas poursuivre cette publication lorsque le CERMOC devint l’Ifpo Il avait aussi comme nouvelle mission de construire un réseau d’observatoires urbains entre les villes du Caire, Rabat, Beyrouth et Istanbul. Ce projet était financé par le ministère des Affaires étrangères grâce à la « cagnotte » dont hérita le gouvernement de Lionel Jospin, qui permettait de financer les projets de différents ministères. Il put embaucher Souha Tarraf
qui était chargée de préparer une lettre de liaison, une sorte d’éphéméride,
qui présentait l’actualité des différents observatoires (Le Caire, Istanbul, Rabat).
Éric Verdeil porta dans le même temps un nouveau projet qu’il avait proposé
lors de son arrivée au CERMOC : une recherche sur les cultures professionnelles
des urbanistes dans la région du Moyen-Orient et de la Méditerranée. Ce projet
fut mené avec Taoufik Souami, un collègue qui venait de finir sa thèse à
l’Institut Français d’Urbanisme (IFU). Éric Verdeil était alors encore
doctorant, ils partageaient tous deux un intérêt pour l’urbanisme et ses
professionnels. D’autres chercheurs se joignirent à eux et ils se répartirent
le travail sur les différents pays concernés : Taoufik Souami traitait de
l’Algérie, Stéphane Yerasimos de la Turquie, l’architecte Abderahim Kassou
s’occupait du Maroc,Elisabeth Longuenesse de la Syrie et de la Jordanie et Mercédès Volait se focalisa sur l’Égypte. Éric Verdeil travaillait quant à lui sur le
Liban. La recherche menée impliquait des rencontres pour des entretiens avec
des professionnels du secteur, le but étant de mettre en lumière leurs
trajectoires professionnelles dans les administrations d’État ou le secteur
privé. Aucun verbatim de ces entretiens n’a été publié, mais les
résultats de ces travaux furent ensuite repris dans diverses publications
notamment celles de la jeune chercheuse libanaise Rania Ghosn qui fit ensuite
une thèse aux USA et qui enseigne actuellement au MIT. Un numéro de Géocarrefour (anciennement Revue de géographie de Lyon) a également
été publié en 2005, dans un dossier intitulé Expertises nomades insistant sur
la circulation entre les différents pays (la France et les pays arabes mais
aussi entre les pays arabes) Joe Nasr, un collègue libano-américain, réalisa
une étude sur Saba Shiber, architecte palestinien devenu, du Liban au Koweit,
“Mr Arab Planner”.
Éric Verdeil indique que ce qui a permis de faire avancer leurs recherches fut la mobilisation d’abord d’un financement du ministère des affaires étrangères puis celui de la recherche via le PRUD (Programme de recherche urbain sur le développement). Avec Taoufik Souami, ils ont synthétisé le résultat de ces travaux, non plus sous la forme de monographies par pays mais plutôt à travers un ouvrage collectif de synthèse paru sous le titre Concevoir et gérer les villes : Milieux d'urbanistes du sud de la Méditerranée (2006). La démarche était transversale : ils traitent des formations académiques des urbanistes, des ingénieurs et des architectes, de la question des mobilisations professionnelles. Le dernier chapitre, écrit par Éric Verdeil, portait sur les marchés et les logiques professionnelles.
Le chercheur évoque ensuite d’autres volets de son travail, avec de nouveaux enjeux comme celui de faire face à un élargissement régional des activités de recherche urbaine car le CERMOC devient l’Ifpo ; on retient alors le nom d’observatoire urbain du Proche-Orient. C’est dans ce contexte, et dans la continuité de ce qu’avait fait l’architecte Jean-Luc Arnaud, qu’il proposa de réaliser des inventaires des sources et des archives disponibles pour étudier une ville. Une doctorante installée à Amman, Khadija Darmane, effectua pour l’Ifpo un travail d’identification des sources disponibles. Éric Verdeil tenta de mettre en place le même travail à Damas mais cela n’a pas débouché sur une publication en raison de son départ en 2003 lorsqu’il obtint un poste au CNRS en France. Son successeur, Fabrice Balanche aurait pu continuer le projet mais il prit des orientations différentes, notamment l’élaboration d’un atlas de la Syrie.
Éric Verdeil était aussi engagé dans la réalisation d’un atlas du Liban. Sa démarche témoigne
d’une dimension de continuité entre plusieurs responsables d’observatoires urbains successifs mais aussi de divers partenariats. L’idée d’atlas sur le Liban a été lancée par Éric Huybrechts, issu de l’IAURIF (l'Institut d'aménagement et d'urbanisme de la région Île-de-France), engagé dans la recherche appliquée et notamment dans la construction d’outils d’observation du territoire, en particulier un outil cartographique, le MOS (Mode d’occupation des sols), qui permet de construire un outil pour suivre les évolutions de
l’urbanisme. Cependant, l’Ifpo n’a pas les moyens techniques, financiers et
humains pour mener ce genre de projets et très vite Éric Huybrechts avait fait
le choix de s’associer avec le CNRS Liban, et notamment au sein du centre de
télédétection, avec le chercheur Ghaleb Faour, spécialisé dans les techniques
d’imagerie satellite à travers des questions d’agronomie, d’environnement. Un
partenariat est né de cette rencontre entre ce centre et l’Ifpo visant à
produire un atlas des localités du Liban à travers un travail d’archives pour
identifier et récupérer les travaux cartographiques de l’armée libanaise et du
cadastre libanais, numériser leurs sources papier (papiers calques), les
assembler dans un système d’information géographique. L’assemblage de la base
de données a beaucoup tiré parti de l’aide de l’IAURIF qui en 2002 avait
bénéficié d’un contrat avec le CDR (Conseil du développement et de la
reconstruction) et la direction générale de l’urbanisme au Liban pour réaliser
un plan d’aménagement du territoire. Ce système est d’ailleurs encore actif au
Liban et il a été mis en application par le CDR, l’IAURIF ou encore le CNRS
Liban. L’Ifpo l’a utilisé pour produire le premier Atlas du Liban publié en codirection
avec Ghaleb Faour en 2007. Il n’y avait pas à l’Ifpo d’ingénieur qui aurait pu
faire ce travail de capitalisation des données et les cartes n’y ont pas été
conservées d’autant que les chercheurs qui sont arrivés ensuite travaillaient
sur d’autres territoires ou d’autres méthodes, modifiant substantiellement les
missions de l’Observatoire.
Expliquant sa méthode
de travail pour cet atlas, Éric Verdeil revient sur la tendance développée en
géographie française dans les années 1990 autour de Roger Brunet qui se traduit
par une utilisation abondante de la cartographie, de la chorématique avec une
forme de schématisation qui a mené à la publication d’une collection d’atlas
sur divers pays dans le monde. C’est cette démarche qui l’avait inspiré pour la
réalisation de l’Atlas du Liban. Il invita ses collègues Sébastien Velut, Hervé
Théry et Henri Desbois pour bénéficier de leur appui et de leurs idées. Ils
réfléchirent à la méthode, hésitant entre la cartographie statistique avec
toute une sémiologie développée par Jacques Bertin et très utilisée par les
géographes français, et l’usage des systèmes d’information géographique qui se
développent alors, offrant l’opportunité de représenter des entités multiples
et variées (routes, surfaces, points, interpolations entre différentes
entités). C’est vers ce système intelligent qu’ils se tournèrent mais les
outils numériques n’étaient pas encore au point et la cartographie de ces
outils manque de qualité esthétique. Il leur fallut jongler avec les différents
logiciels. Son confrère Sébastien Velut proposa alors un séminaire de formation
pour les collègues du CNRS Liban. Il y avait ainsi tout un travail
d’acculturation à mener auprès des collègues libanais qui n’étaient pas
géographes et n’avaient pas la même sensibilité aux sciences sociales. La dimension
de pluridisciplinarité est cependant très forte avec toute cette communauté de
chercheurs qui va utiliser les bases de données liées à l’Atlas des localités du Liban et à l’Atlas
de l’aménagement du territoire.
Cette pluridisciplinarité est basée tout à la fois sur des profils de
spécialistes de systèmes d’information géographique, d’image satellite, mais
aussi des ingénieurs statistiques travaillant notamment pour le ministère de
l’agriculture ou pour les circonscriptions foncières. Pour Éric Verdeil, cette
démarche pluridisciplinaire a été fructueuse par les frottements qu’elle a
occasionnés entre géographes et urbanistes.
Le géographe évoque ensuite
l’apport spécifique de l’Ifpo, par rapport à l’Atlas de l’aménagement du territoirssique dans son approche (localisation des
surfaces qui peuvent ence claore être urbanisées). Avec Sébastien Velut, ils ont
apporté une mise en perspective historique en analysant la territorialisation
de l’État libanais à travers les plans d’urbanisme, le maillage administratif
du pays, un travail sur les données électorales qui comparées aux données de
population permettent de reconstituer les logiques de migration.
Toutefois,
l’Ifpo n’avait pas les compétences et les moyens pour conserver une telle base
de données. Elle a donc circulé au Liban, notamment via le CNRS Liban autour
des thématiques de l’agronomie et de l’environnement. Elle a aussi motivé l’AUB
à développer un nouvel observatoire urbain avec d’autres sources. S’il regrette
qu’une institution semblable à l’INSEE n’ait pas été là pour stimuler leur
recherche, Éric Verdeil reste satisfait du rôle d’irrigation des milieux
professionnels que cette coopération a joué. Il a conservé à l’époque une
partie des données issues de ces travaux sur des cédéroms, ce qui lui a permis
de satisfaire certaines demandes d’informations venant de ses collègues.
Éric Verdeil revient
sur les usages qui ont été faits des données électorales du Liban, qui
existaient au ministère de l’intérieur. Les analystes politiques libanais les
achetaient sous forme de cédérom et, lui aussi, en achète un pour 500 dollars.
Ce cédérom lui donne accès à des informations sur 2,7 millions de libanais
(confession, village, mariage, religion) qui mettent en lumière la structure
familiale, permettant de comprendre les relations familiales au Liban mais
aussi la structure de gouvernement. Avec ses collègues, ils sont les premiers à
les exploiter scientifiquement. L’homme à qui il a acheté ces données, Kamel
Feghali, conseiller de plusieurs hommes politiques, a aussi publié des livres
sur les élections de 2005 et de 2009 où il exploite ces informations de manière
très précise. Ce type de données étaient utilisées jusqu’ici par des
politologues et pas en cartographie, l’approche dans l’Atlas du Liban est en cela novatrice. Sa première édition publiée
par les presses de l’Ifpo grâce à l’excellent travail de Laetitia Démarais, en
charge de l’édition qui parlait l’arabe et connaissait très bien le pays. En
2008, l’atlas a été numérisé et mis en ligne, en libre accès, et il a connu un
certain succès. Permettant de citer l’ouvrage avec précision et plus largement
d’en faciliter l’utilisation alors que les exemplaires papiers étaient depuis
longtemps épuisés.
Entre 2015 et 2016, il
produit, de nouveau avec Ghaleb Faour, un nouvel atlas du Liban pour
lequel il recrute une jeune cartographe Claire Gillette qui se charge
d’élaborer les cartes à partir d’une première mise en forme proposée par les
chercheurs avec une approche plus systématique que pour le premier. Il est publié
en 2016, suivi d’une version anglaise, publiée en 2019, qui reprend quelques
chapitres et cartes du premier atlas, notamment en ce qui concerne le contexte
historique. Une traduction en langue arabe avait été effectuée dans la
continuité de l’édition originale française. En revanche, il n’a pas été
possible de publier les données statistiques associées à l’atlas de 2007 pour
des raison juridiques car l’administration des statistiques libanaises ne
voulait pas renoncer à son monopole et diffuser les données. Lui-même a fait le
choix avec son équipe de ne pas disséminer officiellement ces données.
A propos de
l’Institut, il évoque les « batailles de frontières » au moment de la
fondation de l’Ifpo autour de 2003, notamment au sein de l’IFEAD à Damas où régnaient
les arabisants qui vécurent vivent cette fusion avec les archéologues et les
contemporanéistes comme une violence, ils avaient peur de perdre leur
territoire jusqu’ici tenu par des grands professeurs de littérature, de
philosophie arabe ou des historiens. Éric Verdeil ne l’a vécu pas
personnellement, ne retient pas comme un souci car ses initiatives sont
encouragées par la direction de l’Institut et il est très actif sur le Liban.
Jusqu’en décembre 2002 il finit la préparation de sa thèse tout en dirigeant
l’observatoire, ce qui lui laissait peu de temps pour voyager. Il se rendit
néanmoins à Alep en 2001, grâce à Jean-Claude David où il rencontra quelques
urbanistes aleppins et il organisa en 2003 une conférence à l’institut
français de Damas avec un architecte libanais, Georges Arbid, spécialiste de
l'histoire de l’architecture moderne au Liban et au Moyen-Orient. Il se
souvient en particulier du travail mené par l’historienne Sarab Atassi au sein
de l’atelier du Vieux Damas mais d’une façon générale, outre le Liban, il s’est
plus impliqué en Jordanie qu’en Syrie. Il y est toutefois retourné en 2008 pour
y interroger des urbanistes et architectes journalistes qui ont contribué à la
planification moderne de Damas, notamment avec Michel Écochard dans les années
1960. Ces matériaux sont utilisés dans un article sur Michel Écochard et
ses collaborateurs libanais et syriens Il a publié en 2012.cet entretien dans
un article sur Michel Écochard à propos de la période où il travaillait au plan
directeur de Damas dans les années 1960.
En 2003, Éric Verdeil,
recruté au CNRS, quitte le Liban pour Lyon. Il y retourne régulièrement (deux à
trois fois par an) mais il ne sera plus affecté à l’Ifpo. Il déménage ensuite à
Paris où il devient professeur à Sciences Po. Il revient sur la création de son
carnet de recherches Rumor -
Recherches urbaines au Moyen Orient et ailleurs en 2009. Il se sert de ce carnet comme un lieu de
réflexion, de publications, comme un intermédiaire pour diffuser des savoirs
qui n’auraient pu l’être autrement. Il y effectue beaucoup de veille sur la
presse. Mais depuis 2016, il confie consacrer moins de temps au carnet du fait
de ses nouvelles responsabilités à Sciences Po. Il l’utilise plutôt comme un
outil de communication où il évoque ses lectures, publie des vidéos de
communication. D’après lui, l’écosystème numérique a beaucoup changé et selon
lui la fonction d’écriture et de réflexion du blog s’est diluée, les revues en
ligne assurant beaucoup plus de visibilité. Le chercheur évoque ensuite son
goût pour la littérature sur le monde arabe qui lui a servi comme un outil
d’exploration complémentaire aux sciences sociales, lui permettant d’explorer
également des domaines qui ne sont pas ceux de ses recherches. Il y trouve des
thématiques qui font écho à ce qu’il étudie ailleurs.
Éric Verdeil retrouve
cette pluridisciplinarité dans le cadre de l’école urbaine de Sciences Po où, à
part un autre urbaniste, il est le seul géographe de l’établissement, le reste
du personnel étant composé de sociologues et politologues. Les cours dispensés
aux étudiants ainsi que les activités proposées par son laboratoire de
rattachement, le CERI (Centre de recherches internationales), s’ancrent dans la
même dimension multidisciplinaire en regroupant des spécialistes des relations
internationales et des sociologues du politique. Il a toujours apprécié ces
environnements pluridisciplinaires et mentionne notamment le séminaire de
lecture du CERI qui propose de discuter des ouvrages très variés portant sur
tous les pays du monde. Éric Verdeil affirme qu’il n’a jamais voulu s’enfermer
dans une approche exclusivement géographique mais plutôt croiser les démarches.
Pour lui c’est un mythe de croire que les géographes sont naturellement des
chercheurs pluridisciplinaires, ils leur manquent la réflexivité sur d’autres champs nécessaire
à cette approche. Il se sent malgré tout réellement géographe et se voit comme
un élève de Marcel Roncayolo qui lui-même était très marqué par la diversité
des méthodes et des approches disciplinaires, notamment entre l’histoire,
l’architecture et la géographie. À la différence de Roncayolo, il ajoute les
sciences politiques à sa démarche car celles-ci se sont beaucoup développées
institutionnellement et intellectuellement parlant. À Sciences Po, il est en
interaction constante avec des politistes spécialistes du monde arabe, de
l’islamisme, des politiques publiques de l’emploi, des migrations.
Pour terminer
l’entretien, Éric Verdeil souhaite revenir brièvement sur la Jordanie, où il a eu
l’occasion de se rendre à l’Ifpo - Amman durant la période où il travaillait à
Lyon. Ses recherches en Jordanie portaient sur les travaux de la
décentralisation en lien avec les services urbains, il a mené des enquêtes en
lien avec les questions de réforme de privatisation et de décentralisation
autour de l’électricité. Une façon de sortir du Liban, tout en menant en
parallèle des travaux sur la Tunisie pour son HDR, qui lui a permis de croiser
ces trois terrains autour des questions liées à la ville et à l’électricité.
Ces deux dernières années il est revenu en Jordanie pour travailler cette
fois-ci sur des thématiques similaires mais désormais en lien avec le
développement spectaculaire des énergies renouvelables. Ces enquêtes sont en
cours de publication. Ce projet était pour Éric Verdeil une manière de renouer
avec l’Ifpo et d’y séjourner assez longuement, notamment à Amman et à Irbid où
il mène des enquêtes de terrain comme chercheur de passage. L’institut a
facilité son ancrage sur le terrain jordanien avec lequel il était beaucoup
moins familier que le Liban. Les données sont en revanche difficiles à obtenir
en Jordanie malgré l’affichage d’une politique d’open data,
par exemple, la base de données de l’Atlas
de la Jordanie réalisé par la
géographe Myriam Ababsa, n’a pas pu devenir un outil public.