Document d'archives : Prison et tribunal de Saint-Amand-Montrond
Contenu :
En 1791 le département fait l'acquisition de l'hôtel Saint-Vic, ancienne résidence des abbés de Noirlac puis couvent, vendu comme bien national. La prison de Saint-Amand s'y installe en 1792 et devient maison d'arrêt en 1810.
La municipalité acquiert quant à elle l'église et l'ancien couvent des Carmes au cours d'une vente aux enchères en 1791. La vente n'est régularisée qu'avec les décrets du 1er mai 1806 et du 9 avril 1811 (4N102) qui concèdent la propriété des bâtiments à la ville à condition qu'elle y établisse l'hôtel de ville, le tribunal et le collège communal. L'administration municipale s'installe au 1er étage du bâtiment accolé à l'ancienne église en 1806 tandis que le tribunal prend possession du rez-de-chaussée en 1808.
Cette disposition des administrations demeure inchangée jusqu'en 1934, à l'exception de travaux d'agrandissements du tribunal et de la prison en 1820-1822. En 1934 la prison est fermée, libérant l'hôtel Saint-Vic. Le député-maire Robert Lazurick porte alors le projet de réorganisation des édifices publics à Saint-Amand : en 1938 la mairie, la bibliothèque et la maison du peuple s'installent dans l'ancienne église des Carmes rénovée et agrandie tandis que l'hôtel Saint-Vic, concédé à la ville par le département, devient le siège du musée municipal. Un jardin municipal est aménagé entre l'hôtel Saint-Vic et le quartier des Carmes, dans les jardins jusque là affectés à la gendarmerie. Le département prend quant à lui la décision de reconstruire le palais de justice, à présent enclavé au milieu des services municipaux. (4N103)
Cote :
4N/102-4N/104
Inventaire d'archives :
Ressources complémentaires :
Thèmes :
Architecture civile, Architecture militaire, Palais de justice, Prisons, Saint-Amand-Montrond (Cher) - palais de justice, Saint-Amand-Montrond (Cher) - prison