Document d'archives : Cadix ; de Jacques Mirasol, consul de France à Cadix, à Jérôme Phélypeaux, comte de Pontchartrain, secrétaire d'Etat de la...

Titre :

Cadix ; de Jacques Mirasol, consul de France à Cadix, à Jérôme Phélypeaux, comte de Pontchartrain, secrétaire d'Etat de la Marine. – Suite de l'affaire du vaisseau génois du capitaine Lanfranco conduit à Cadix par Daire, établissement des procédures, conduite du navire dans le ce navire n'est surveillé que par des Français, en dépit de Mirasol qui avait conseillé, par prudence, de prendre aussi deux Génois ; Mirasol remplit les fonctions de lieutenant d'amirauté et de receveur des droits de S. A. S. Mgr l'Amiral, et La Villebague Eon celles de procureur, la vente d'une partie de la morue, à 7 piastres le quintal, s'est faite « du consentement du capitaine et du consul » sans qu'on puisse la « délivrer » à cause des pluies continuelles ; paiement du passage de l'équipage (cent quarante matelots) ; contestation de Daire sur la prise faite par le , « disant que les deux autres vaisseaux de son escadre l'avaient chassée et qu'elle fût rendue à leur vue » et réponse à venir de la part de Fontaine, directeur de cette prise ; le capitaine Revenu a amené une prise hollandaise chargée d'amandes et de cuivre, mais on doit attendre pour la décharge, à cause des pluies ; pas de nouvelles au sujet des navires de l'échange, sans doute arrêté sous prétexte de lettres à son bord ; pas encore d'ordre du maréchal de Tessé et de Villadarias au sujet de l'échange des officiers et soldats anglais, la voie de Lisbonne ne convenant pas ; en raison des vents, présence à Cadix des vaisseaux du Roi le et le , et conséquences de l'hiver sur les assiégeants, « l'on s'étonne même qu'ils puissent s'y maintenir » ; pas de chargement la semaine passée sur la flotte et les galions, à cause du temps et du traitement réservé à la de Barlovento et au navire de Diego Sánchez, Mirasol rappelle sa dernière lettre sur le sujet et le transport à Madrid de l'argent ; arrivée, l'avant-veille, venant de Morlaix de la frégate de Saint-Malo, la , avec un chargement de toiles de Bretagne ; les manufactures de France remplacent celles d'Angleterre et de Hollande qui sont « presque oubliées » ; le 12 mars, départ de Daire mais retour le même jour à cause du gros vent qui lui a cassé le petit hunier ; salutations. puntal ; Saint-Jean-Baptiste Rubis Maure capitana Marie-Thérèse

Cote :

Fol. 282-284

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