Commentaire(1) Un voeu qui n'est d'ailleurs appuyé par aucun argument, tend à la suppression de la distribution annuelle des prix (1910).
(2) En 1883, le principal est invité à tenir compte des modifications apportées par le recteur au palmarès de la distribution des prix, surtout en ce qui concerne la récitation, "dont le concours aboli par une récente circulaire (du 9 septembre 1882) ne peut donner droit à un prix spécial".
(3) "Il est essentiel, écrit le recteur à ce sujet (18 mars 1904), que les professeurs prennent l'habitude de faire connaître les auteurs par la lecture de leurs oeuvres et non par des manuels".
(4) En 1893, le bureau d'administration demande qu'au collège l'espagnol soit substitué à l'anglais comme seconde langue vivante de l'enseignement moderne. En 1907, le principal insiste pour la création d'un cours d'espagnol au collège, qui "serait bien accueilli par beaucoup de familles". J'ai en ce moment six internes, ajoute-t-il, dont les parents sont temporairement établis en Espagne".
(5) Dans une lettre à l'inspecteur d'académie, le premier adjoint de Mauriac écrit (27 octobre 1875) : "le clergé nous a déclaré la guerre...: il nous empêche par tous les moyens de trouver un aumônier... et il crie par-dessus les toits que nous ne voulons pas donner d'instruction religieuse à nos enfants...; il nous présente en épouvantail aux populations, qu'il ameute contre nous". Quelques jours avant (10 octobre), le recteur avait commenté en termes similaires la démission inopinée d'un professeur ecclésiastique du collège. Le 11 janvier 1888, le principal écrit que l'aumônerie est "vacante depuis trois ans faute de prêtre dans le diocèse qui voulût accepter ces fonction". Il faudra attendre décembre 1893 et des circonstances particulières pour que l'évêque se décide à proposer un aumônier à l'agrément du ministre, conformément à l'article 19 des statuts du 4 septembre 1821 : l'aumônier de l'hospice venant de mourir, le maire de Mauriac, qui disposait de la majorité au sein du bureau d'administration de l'hospice, avait fait savoir à l'évêché qu'il s'opposerait à la nomination d'un nouvel aumônier s'il n'était, en même temps, attaché au collège.
