<p>Les documents répertoriés dans cet instrument de recherche ne constituent qu'un maigre reliquat des fonds de ces deux institutions résistantes. De la période clandestine il ne reste que peu de traces, ce qui est compréhensible.</p> <p>Pour la période de la Libération plus de dossiers nous sont parvenus, mais avec des lacunes considérables. Ainsi, de l'activité du CRL, ne subsiste qu'une collection de comptes rendus de réunions, vraisemblablement dactylographiés après coup. Le CDL ne nous a laissé les archives que de trois de ses commissions (les plus importantes il est vrai) ou plus exactement de trois de ses responsables. Il est en effet important de constater que les documents ici réunis ne proviennent pratiquement que de trois personnes, tant à raison de leurs occupations au sein du CDL que pour des activités étrangères à cet organisme, toujours dans le cadre de la Résistance cependant : Maurice Jouanneau ("Yves-Gaston"), au titre de président de la commission d'Epuration ; Willy Mabrut ("Tonton") à celui de président de la commission du Ravitaillement et de responsable civil de la zone III ; enfin et surtout Jean Curabet comme président du CRL, président du CDL, président de la commission de Réorganisation administrative ainsi que comme chef du 2e bureau de l'état-major FFI (service de renseignement de la Résistance).</p> <p>D'un point de vue archivistique l'appellation de "Fonds du Comité départemental de la Libération" peut donc paraître impropre, voire abusive, mais le parti pris de ne pas séparer les dossiers provenant du CRL, du CDL et d'organismes apparentés ne devrait pas dérouter le chercheur qui y retrouvera au contraire la logique des circonstances qui les ont réunis.</p>