Pour célébrer l’événement du premier mois du calendrier musulman (Moharam), Elh. Akoli Daouel évoque les valeurs de l’Islam, dans une émission de radio en faisant entendre des chants très appréciés par les musulmans. Quatre extraits musicaux d’une fête qui s'est déroulée à Agadez (Niger) viennent ilustrer son propos sur la nuit du premier muharram. A capella, deux chœurs d’hommes se répondent en imitation pendant que les femmes poussent de longs cris aigus et modulés. La qualité des séquences musicales ne permet pas l'identification de la langue du chant. Ces séquences se répètent à l’identique à chaque reprise et scindent l’enregistrement en cinq parties (2min 11 – 3min 49 ; 6min 39 – 7min 58 ; 10min 44 – 12min ; 13min 06 – 14min 48). L’homme débute l'émission en souhaitant une bonne année aux musulmans du Niger et à ceux du monde entier et signale la fête d’Agadez (> 2min 04s). Il revient sur les règles de comportement à adopter dans l’Islam et évoque les récompenses et sanctions qu'implique le suivi ou non de ces règles, pour que les fidèles vivent en bonne société. Après une brève coupure dont on ne connait pas l'origine (40 secondes à 4min 40s), l'émission reprend. L’homme revient sur les valeurs de la religion musulmane et de la justice qui en découle : “ La mort est tantôt sévèrement punie, tantôt légèrement, tantôt pardonnée…” suivant les mobiles des actes commis car elle ne met pas au même niveau “la mort qui survint de la main d’un brigand…. d’un fou… d’un soldat défendant son pays.” (3min 50s - 6min 39s). Il revient sur la nécessité de suivre les règles de vie dictées par les paroles du prophète et invite les musulmans à adopter le même comportement : “La connaissance est mon capital. La raison est la base de ma religion. Le désir est ma monture…” dit le prophète car l'Islam abolie les inégalités (> 13min 05s). Pour conclure son émission (> 14min 49s), l'homme présente deux genres de sociétés, la société musulmane et la société idolâtre. L’une applique les règles de l’islam, l’autre n’applique aucune règle religieuse. Amar Kâ; le technicien avec qui travaillait régulièrement Elh. Akoli Daouel a enregistré les chants avec deux groupes de marabouts de l’Aïr qui se répondent. D'après Elh. Akoli Daouel , il était proche de l'un des deux.