Document d'archives : Correspondance de soeur Marie de Loyola (Aricie-Éloïse Moulard), religieuse de la Visitation.

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Lettres de soeur Marie de Loyola, religieuse de la Visitation de Romans, repliée à Revigliasco en 1906 puis à Mazzè (1909) et à Parella (1912), adressées à son ancienne pensionnaire de la Visitation de Romans, Agnès Cambe (née Jarret), à Avignon.

Cote :

1 J 1277/2

Inventaire d'archives :

Fonds Chaffard

Informations sur le producteur :

Éléments historiques
Aricie-Éloïse Moulard naquit à Marseille le 22 mai 1835, de Jean-André Moulard, regratier (revendeur), âgé de 33 ans, et de Rosalie Hippolyte Esprite Martin, âgée de 23 ans, mariés et domiciliés à Marseille, rue du Baignoir n° 26. Aricie fut baptisée le 24 mai 1835 à l'église Saint-Théodore de Marseille.
Aucun renseignement sur son enfance et son adolescence. Peut-être fit-elle ses études au couvent de la Visitation d'Aix. Elle obtint son brevet supérieur, et entra au couvent de la Visitation d'Aix, en prenant l'habit le 2 juillet 1863 sous le nom de soeur Marie de Loyola ; elle fit profession le 3 juillet 1864.
Soeur Marie de Loyola enseigna et occupa plusieurs postes dans différentes maisons de l'ordre de la Visitation, d'abord à Aix-en-Provence, puis à Montélimar et à Romans, jusqu'en 1906, date à laquelle les lois sur les congrégations religieuses et l'expulsion des religieux enseignants contraignirent les Visitandines de Romans à partir en exil en Italie.
Soeur Marie de Loyola séjourna avec ses compagnes à Revigliasco, près de Turin, de février 1906 à janvier 1909. Les religieuses déménagèrent ensuite à Mazzè, enfin au château de Parella (Ivrea), à partir du 15 mai 1912.
La dernière lettre de soeur Marie de Loyola date du 21 décembre 1914. Son décès survint probablement peu après.
Après leur exil italien, les Visitandines de Romans rentrèrent en France, et se sont installées, sauf erreur, à Saint-Bonnet-de-Mure (Rhône).
Soeur Marie de Loyola garda tout au long de sa vie des contacts étroits avec ses anciennes élèves du pensionnat de la Visitation de Romans : correspondance assidue, visites et séjours de celles-ci. Elle joua auprès de ses anciennes élèves un rôle de mère, de mentor, de lien et de directeur spirituel.
C'est ce qui ressort des 200 lettres adressées à son ancienne élève Agnès Cambe (née Jarret), d'Avignon, de 1895 à 1914 ; la religieuse entretenait des relations privilégiées avec celle-ci, incluant dans sa sollicitude la famille toute entière, la vieille maman, les soeurs et les cousines, le mari, les enfants. La fille d'Agnès, Flavienne, est envoyée elle aussi au pensionnat de Romans, qu'elle quittera en 1906 pour suivre ses études dans un collège de Suisse. La correspondance constitue à la fois un lien de réflexion spirituelle entre les deux femmes, et une occasion d'échanges de nouvelles, sur la vie familiale d'une part, celle de la communauté des religieuses d'autre part.
(d'après les notes remises en 2012 par Mme Chantal Berthelot, petite-fille d'Agnès Cambe)

Description physique :

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Nombre d'éléments
Nombre d'éléments: 200 lettres

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